Infertilité et âge de la femme
500.000 couples français ont du mal à avoir un enfant. Bien souvent, la cause est l'âge de la mère. Informer les femmes sur le bon moment pour une grossesse est très important.
L’infertilité, à savoir la difficulté à tomber enceinte naturellement, est un problème auquel sont confrontés de nombreux futurs parents. Les causes en sont diverses : des problèmes d’ovulation, l’âge, le type de régime alimentaire, etc…
Chez Bébés et Mamans, nous sommes conscients de la complexité du processus d'investigation permettant de déterminer les causes de ce retard à concevoir, c’est pourquoi nous avons à cœur de vous tenir informés de toutes les techniques et avancées à ce sujet.
Toujours avec l’aide de votre gynécologue, bien sûr, vous pourrez ainsi éclaircir tous vos doutes et prendre des bonnes habitudes pour la fertilité tant féminine que masculine.
En espérant que vous ne devrez pas consulter notre rubrique trop longtemps !
Qu'est-ce que l'infertilité, quand considère-t-on qu'un couple a des difficultés à concevoir un enfant ? Quelles sont les causes de l'infertilité ? Quels sont les traitements contre l'infertilité ? Autant de questions auxquelles nous allons vous aider à répondre.
L'infertilité, c'est-à-dire la difficulté à tomber enceinte naturellement, est toujours un obstacle difficile à surmonter pour les mères et les pères en devenir.
Vous avez des difficultés à concevoir un enfant ? Si vous vous demandez pourquoi vous n'arrivez pas à tomber enceinte, sachez que de nombreux couples en Espagne ont des problèmes d'infertilité. Mais combien de temps faut-il attendre avant de commencer à s'inquiéter ?
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit un couple infertile comme un couple qui ne peut pas concevoir après 12 à 24 mois de rapports sexuels non protégés. Par exemple, si un couple, après un an de rapports sexuels réguliers (tous les deux jours), n'a pas réussi à mettre en route une grossesse, il est confronté à un problème d'infertilité.
Que faire ? La première chose à faire est de consulter un spécialiste, qui tentera d'identifier la cause qui empêche la conception et d'établir le traitement le plus approprié. Nous savons combien il est difficile de rechercher les causes du retard dans la conception d'un enfant, c'est pourquoi nous allons vous les expliquer pas à pas : nous parlons des techniques de procréation assistée les plus avancées, nous rapportons les dernières nouvelles de la recherche, ainsi que les avancées les plus novatrices dans ce domaine.
En résumé, nous vous aidons à lever tous vos doutes sur la fertilité masculine et féminine, à vous faire une idée plus claire de ce qui se passe et des processus que vous pouvez mettre en œuvre, toujours avec l'aide et les conseils de votre gynécologue, bien entendu. Nous espérons que le temps que vous passerez dans cette section sera très court !
L'infertilité, ou la plus grande difficulté à tomber enceinte, peut avoir différentes origines, c'est pourquoi il est nécessaire d'étudier le couple au cas par cas, afin d'établir le traitement le plus approprié pour favoriser la conception. Nous expliquons ci-dessous les 10 causes les plus importantes d'infertilité :
Biologiquement, la fertilité d'une femme est à son maximum vers 20-25 ans. Plus le temps passe, plus la quantité et la qualité des ovocytes produits par les ovaires diminuent.
Si, par exemple, à l'âge de 20 ans, une femme a 35 à 40 % de chances de tomber enceinte chaque mois en ayant une activité sexuelle régulière, à l'âge de 30 ans, ce même pourcentage tombe à 25 %, puis à environ 5 % à l'âge de 40 ans.
Avec l'âge, le corps entier vieillit, y compris le système reproducteur. En plus de réduire le nombre d'ovocytes, l'âge augmente également la probabilité de produire des ovules de "mauvaise qualité" qui, bien que fécondés, sont incapables de se développer et de déclencher une grossesse.
La plupart des fonctions organiques de notre corps sont contrôlées par le cerveau. L'ovulation (c'est-à-dire la capacité des ovaires à libérer chaque mois l'ovule en vue de sa fécondation) ne fait pas exception à la règle.
L'activité ovarienne est en effet contrôlée par l'hypophyse, une glande située à la base du crâne et directement liée à l'activité cérébrale.
L'anxiété et le stress peuvent perturber et gêner l'ovulation, voire la bloquer pendant plusieurs mois. Une défense que l'organisme met en place parce qu'il "sent" que la femme n'est pas prête à affronter une grossesse à ce moment-là.
(Vous serez peut-être intéressée par : "Je n'arrive pas à tomber enceinte" - c'est peut-être le stress !)
Image par Gerd Altmann de Pixabay
Après un premier entretien visant à recueillir toutes les informations pertinentes sur la santé physique et mentale du couple, l'un des premiers examens que les gynécologues recommandent aux femmes est le bilan hormonal.
Le médecin prescrit une prise de sang pour déterminer le taux de certaines hormones impliquées dans le fonctionnement des organes sexuels. En cas d'excès ou d'insuffisance d'une de ces hormones, le médecin prescrira des médicaments pour corriger l'anomalie.
Les ovaires polykystiques ou le syndrome des ovaires polykystiques sont une cause fréquente d'infertilité féminine liée à un déséquilibre hormonal.
Aussi étrange que cela puisse paraître, un surpoids ou une maigreur excessive peuvent rendre la grossesse difficile.
C'est une question de réserves de graisse dans l'organisme, utiles à la production d'œstrogènes (hormones féminines). Chez les femmes obèses, il y a un excès d'œstrogènes, alors que les femmes trop minces ont un niveau insuffisant de cette hormone.
Or, dans les deux cas, on observe souvent des cycles menstruels irréguliers et des problèmes de fertilité. Avant d'entamer un traitement par des médicaments visant à rétablir l'ovulation, les femmes obèses ou trop maigres devraient essayer de retrouver un poids normal.
Image par Jerzy Górecki de Pixabay
Les anomalies ou les maladies des trompes de Fallope et de l'utérus peuvent être une cause directe d'infertilité chez la femme.
Grâce à des examens appropriés, le gynécologue peut identifier des malformations de l'utérus (telles que des fibromes) ou l'occlusion d'une ou des deux trompes de Fallope, qui rendent difficile, voire impossible, la conception par des moyens naturels.
En particulier, les principales causes d'infertilité dues à des problèmes mécaniques dans l'appareil reproducteur sont l'occlusion ou le dysfonctionnement des trompes, l'endométriose, les polypes et fibromes utérins et les malformations structurelles de l'utérus.
Parfois, la cause de l'infertilité d'une femme peut également être une infection de l'appareil génital. Les principaux responsables sont les maladies sexuellement transmissibles (MST) telles que la syphilis ou la gonorrhée et d'autres infections comme le papillomavirus humain. La liste est longue et comprend plus de 30 maladies qui peuvent être transmises lors de rapports sexuels.
L'une des plus insidieuses est cependant l'infection à chlamydia. Ce micro-organisme est largement répandu dans la population et tend à ne présenter aucun symptôme : sans test approprié, il est souvent impossible de le remarquer.
Si elle n'est pas détectée à temps, l'infection peut affecter l'endomètre (la muqueuse de l'utérus qui sert à nourrir et à accueillir l'ovule fécondé) et endommager les trompes de Fallope (les canaux qui permettent à l'ovule d'atteindre l'utérus une fois qu'il a été libéré de l'ovaire), entraînant de graves problèmes pour la fertilité de la femme.
Parmi les différents tests visant à exclure les problèmes de fertilité, le gynécologue peut également inclure des tests génétiques, qui visent à identifier les caractéristiques de la personne présente dès la naissance.
Il s'agit d'une analyse de sang qui permet d'évaluer le type et la structure des chromosomes (caryotype ou carte chromosomique), ainsi que certains gènes qui semblent entraver la conception. Dans ces cas, en fonction de l'anomalie constatée, il est possible de décider de poursuivre la recherche d'une grossesse naturelle ou de recourir à la procréation assistée.
De mauvaises habitudes de vie, telles que le tabagisme ou la consommation excessive d'alcool, peuvent réduire la fertilité d'un couple. On estime qu'environ 13 % des cas d'infertilité féminine sont liés au tabagisme.
Le degré d'atteinte à la fertilité dépend du nombre de cigarettes fumées et de la durée pendant laquelle la mère a fumé régulièrement. Une forte consommation d'alcool tend également à affecter la régularité des cycles menstruels et la capacité de reproduction. Même une consommation modérée d'alcool semble affecter la qualité de l'ovulation et la régularité des cycles.
La femme n'est pas toujours responsable de l'infertilité d'un couple. En effet, dans 30 % des cas, le problème peut venir de l'homme.
En pratique, l'incapacité des spermatozoïdes à féconder l'ovule est généralement liée à des problèmes liés à leurs caractéristiques (faible mobilité, faible quantité, mal formé, etc.) ou à des problèmes du système génito-urinaire.
La mauvaise qualité ou quantité du liquide séminal peut être liée à une infection de l'appareil génital. L'infertilité masculine peut également être causée par de mauvaises habitudes de vie, telles que le tabagisme, la consommation excessive d'alcool et une alimentation déséquilibrée.
Image par Sammy-Sander de Pixabay
Si le couple n'a pas obtenu le succès de grossesse souhaité pendant 6 à 12 mois, il est conseillé de recourir à l'insémination artificielle.
En règle générale, une femme de moins de 35 ans ayant des cycles menstruels normaux devrait pouvoir tomber enceinte en moins d'un an après des rapports sexuels fréquents et non protégés. En revanche, une femme âgée d'environ 40 ans ne devrait pas attendre 12 mois avant de se rendre dans un centre de fertilité.
Il existe plusieurs problèmes physiques ou gynécologiques qui peuvent interférer avec la fertilité masculine et féminine et qui, par conséquent, indiquent la nécessité de consulter des spécialistes de la reproduction assistée sans qu'il soit nécessaire de tenir compte des délais ou de l'âge de l'un ou l'autre des partenaires. Bien qu'il y en ait d'autres, voici quelques-unes de ces circonstances :
- Fausses couches répétées sans cause connue.
- Grossesses extra-utérines antérieures.
- Chirurgie ou traumatisme des testicules ayant pu affecter la production ou la qualité des spermatozoïdes.
- Avoir souffert des oreillons dans l'enfance, une circonstance qui peut causer la stérilité masculine.
- Endométriose.
- Avoir subi des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie.
Saviez-vous que l'insémination artificielle est la méthode de procréation assistée la plus utilisée ? Son prix est abordable, environ 800 euros par cycle. Que faut-il encore savoir ?
Le taux de réussite de l'insémination artificielle est d'environ 15 à 20 % par cycle. Cela signifie que pour quatre tentatives d'insémination artificielle, un taux cumulé de 45 à 50 % peut être atteint. Dans le cas d'une insémination artificielle avec du sperme de donneur, la probabilité d'obtenir une grossesse est encore plus élevée.
De nombreux facteurs influencent le résultat, tels que l'âge de la femme, la réserve ovarienne et la qualité du sperme. Les spécialistes recommandent en règle générale que si une grossesse n'a pas été obtenue après quatre cycles d'insémination artificielle, il est très peu probable que les tentatives ultérieures soient couronnées de succès.
Lorsque l'insémination artificielle ne donne pas le résultat escompté, il convient de recourir à d'autres techniques telles que la fécondation in vitro.
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