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La maladie de Sever et des organes génitaux petits

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Mon bébé sent le poisson

Pourquoi mon bébé sent le poisson...

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Mon bébé ne veut plus prendre le sein

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Ma question est de savoir comment je peux faire pour que mon bébé veuille bien reprendre le sein ? Ma petite fille a 6 mois et, le jour même où elle a eu ses 6 mois, elle a rejeté le sein.

Rein pelvien détecté chez bébé : comprendre cette anomalie et ses conséquences

Fœtus avec  un rein pelvien

La découverte d'un rein pelvien lors d'une échographie de grossesse suscite naturellement de nombreuses interrogations chez les futurs parents. Cette anomalie de position rénale, bien que préoccupante au premier abord, présente généralement un pronostic favorable lorsqu'elle est correctement prise en charge. Comprendre cette malformation congénitale permet d'aborder sereinement la naissance de votre bébé et d'anticiper le suivi médical nécessaire.

Question de maman

"Les médecins ont détectés sur mon bébé un rein pelvien en semaine 27; je voudrais savoir quelles pourraient être les conséquences lorsque mon bébé naîtra, s'il y a des possibilités de le guérir ou des traitement et quels sont les éventuels risques ?"

Réponse du Pédiatre

On appelle rein ectopique le rein qui est situé dans un endroit différent de l'endroit habituel, dans votre cas, le bassin. On ne peut pas faire de pronostic sur le problème, car tout dépendra des caractéristiques du rein, par exemple, si c'est une hypoplasie (rein plus petit que la normale), ou si la longueur et le développement de l'uretère (le tube qui relie le rein à la vessie) est normal.

Bien qu'une ectopie rénale peut ne pas donner de symptômes, il faut quand même s'attendre à ce qu'il y ait des infections urinaires, souvent conditionnées par le reflux vésico-urétéral (urine contenue dans la vessie qui remonte par l'uretère provoquant ce qu'on appelle une pyélonéphrite). Il est important de savoir que le rein ectopique peut être associé à d'autres malformations de l'appareil uro-génital. Par conséquent, connaissant le problème, votre bébé, quand il naitra, devra être contrôlé par un urologue pédiatrique, qui fera une évaluation en fonction de son évolution.

 

Qu'est-ce que le rein pelvien exactement ?

Le rein pelvien, également appelé ectopie rénale pelvienne, est une anomalie congénitale où le rein ne migre pas à sa position habituelle dans la fosse lombaire pendant le développement fœtal. Normalement, les reins se forment dans le petit bassin vers la 5ème semaine de grossesse, puis remontent progressivement vers leur emplacement définitif dans la partie haute de l'abdomen.

Cette malformation survient lorsque l'ascension du rein s'arrête prématurément, le laissant en position basse dans le bassin. L'incidence de l'ectopie rénale est d'environ 1 cas pour 1000 naissances, ce qui en fait une anomalie relativement rare mais pas exceptionnelle.

Contrairement aux reins normaux qui ont une forme caractéristique en haricot, les anomalies détectées lors des échographies de grossesse montrent souvent que le rein ectopique peut présenter une forme différente et être plus petit que la normale. Sa vascularisation peut également être atypique, avec des artères et veines provenant des vaisseaux iliaques plutôt que de l'aorte abdominale.

 

Les causes et facteurs de risque

Les causes exactes du rein pelvien ne sont pas toujours clairement identifiées. Cette anomalie résulte d'un défaut de migration ascendante du rein pendant l'embryogenèse. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à ce phénomène :

Les anomalies vasculaires constituent l'une des causes principales. Pendant le développement, si les vaisseaux sanguins se développent de manière anormale, ils peuvent former une "cravate vasculaire" qui bloque physiquement l'ascension du rein. Cette situation peut également entraîner des complications ultérieures comme l'hydronéphrose.

Les facteurs génétiques jouent également un rôle, avec une association fréquente à certaines anomalies chromosomiques comme le syndrome de Turner ou les trisomies 18 et 21. Il existe aussi parfois des antécédents familiaux d'anomalies rénales, suggérant une composante héréditaire.

L'environnement utérin peut influencer le développement rénal. Certaines infections maternelles, l'exposition à des toxines ou des médicaments tératogènes pendant la grossesse peuvent perturber la migration normale des organes fœtaux.

 

Diagnostic et surveillance pendant la grossesse

Le diagnostic du rein pelvien s'effectue généralement lors de l'échographie morphologique du deuxième trimestre, réalisée entre 18 et 22 semaines d'aménorrhée. C'est à ce moment que l'anatomie fœtale est suffisamment développée pour permettre une évaluation précise des organes internes.

L'échographiste recherche plusieurs éléments lors de l'examen : la position anormale du rein dans le petit bassin plutôt que dans sa localisation habituelle, la taille et la morphologie de l'organe, l'aspect du parenchyme rénal (le tissu fonctionnel), et la présence éventuelle d'une dilatation des cavités rénales (hydronéphrose).

Une évaluation complète inclut également l'examen de l'uretère et de sa connexion avec la vessie. Il faut vérifier s'il existe des signes de reflux vésico-urétéral ou d'obstruction de la jonction pyélo-urétérale, complications fréquemment associées au rein pelvien.

Dans certains cas, des examens complémentaires peuvent être proposés, comme une IRM fœtale pour mieux caractériser l'anomalie ou rechercher d'autres malformations associées. Le suivi médical de la grossesse sera alors renforcé avec des échographies de contrôle plus fréquentes.

 

Conséquences et complications possibles

La plupart des bébés avec un rein pelvien mènent une vie parfaitement normale sans symptômes particuliers. Cependant, cette anomalie de position peut prédisposer à certaines complications qu'il convient de surveiller.

Les infections urinaires représentent le risque le plus fréquent. La position anormale du rein et les anomalies souvent associées de l'uretère favorisent la stagnation urinaire et la remontée de bactéries depuis la vessie. Ces infections peuvent se manifester par de la fièvre, des troubles digestifs chez le nourrisson, ou des signes d'inconfort pendant les mictions.

Le reflux vésico-urétéral constitue une complication majeure à surveiller. Cette condition, où l'urine remonte de la vessie vers le rein, peut endommager progressivement le parenchyme rénal et compromettre la fonction rénale à long terme. C'est pourquoi un bilan urologique complet est indispensable après la naissance.

L'obstruction de la jonction pyélo-urétérale peut également survenir, particulièrement si le rein présente une malrotation associée. Cette obstruction peut provoquer une hydronéphrose progressive et nécessiter une intervention chirurgicale corrective.

Plus rarement, des complications peuvent survenir lors d'traumatismes abdominaux. La position basse du rein le rend plus vulnérable aux chocs, notamment lors de chutes ou d'accidents.

 

Prise en charge et traitements

La prise en charge du rein pelvien nécessite une approche multidisciplinaire impliquant pédiatres, urologues pédiatriques et parfois néphrologists. Le suivi débute dès les premiers jours de vie avec des examens d'imagerie pour évaluer précisément l'anatomie et la fonction rénales.

Les examens de première intention comprennent une échographie rénale et vésicale pour visualiser la morphologie des voies urinaires, puis une scintigraphie rénale pour évaluer la fonction de chaque rein séparément. Une cystographie rétrograde peut être nécessaire pour rechercher un reflux vésico-urétéral.

Le traitement varie selon les complications présentes. En l'absence de symptômes, une surveillance simple avec des examens réguliers peut suffire. Cette surveillance inclut des échographies périodiques, des analyses d'urines pour dépister les infections, et un suivi de la croissance rénale.

Lorsque des complications surviennent, différentes options thérapeutiques sont disponibles. Les infections urinaires récidivantes peuvent nécessiter une antibioprophylaxie (traitement antibiotique préventif au long cours). Les reflux sévères ou les obstructions importantes peuvent requérir une intervention chirurgicale corrective.

Le suivi médical régulier de votre bébé permettra d'adapter la prise en charge selon l'évolution. Dans la majorité des cas, le pronostic reste excellent avec une fonction rénale normale préservée.

 

Vos questions fréquentes concernant le rein pelvien chez bébé

 

1. Mon bébé pourra-t-il mener une vie normale avec un rein pelvien ?
Absolument. La grande majorité des enfants avec un rein pelvien grandissent normalement et n'ont aucune limitation dans leurs activités quotidiennes. Seule une surveillance médicale régulière est nécessaire pour prévenir d'éventuelles complications.

 

2. Y a-t-il des sports ou activités à éviter ?
En général, aucune restriction particulière n'est imposée. Cependant, les sports de contact violent peuvent être déconseillés en raison de la position plus vulnérable du rein. Votre urologue pédiatrique vous donnera des recommandations personnalisées selon le cas de votre enfant.

 

3. Le rein pelvien peut-il "remonter" avec la croissance ?
Non, la position du rein ne change pas avec la croissance. Le rein reste en position pelvienne tout au long de la vie. Cependant, sa fonction peut rester parfaitement normale malgré cette position atypique.

 

4. Faut-il prévoir une intervention chirurgicale ?
La chirurgie n'est envisagée que dans certains cas spécifiques : reflux vésico-urétéral sévère, obstruction importante, infections urinaires récidivantes malgré le traitement médical, ou altération progressive de la fonction rénale. La majorité des cas ne nécessite aucune chirurgie.

 

5. Cette anomalie peut-elle être héréditaire ?
Il existe effectivement une composante génétique dans certains cas. Si vous avez des antécédents familiaux d'anomalies rénales, il est important de le signaler à votre médecin. Un conseil génétique peut parfois être proposé pour les grossesses futures.

 

Conclusion

La découverte d'un rein pelvien chez votre futur bébé, bien que préoccupante, ne doit pas être source d'anxiété excessive. Cette anomalie congénitale, dans la majorité des cas, est compatible avec une vie normale et une fonction rénale satisfaisante.

L'essentiel réside dans un suivi médical approprié dès la naissance, permettant de dépister et traiter précocement d'éventuelles complications. L'équipe médicale spécialisée vous accompagnera tout au long de ce parcours, adaptant la prise en charge aux besoins spécifiques de votre enfant.

 

 

Testicules gonflés chez bébé de 5 mois : quand s'inquiéter et comment agir ?

Mon bébé a les testicules enflés

Découvrir que votre bébé a les testicules gonflés peut être source d'inquiétude. Cette situation, bien plus fréquente qu'on ne le pense, touche environ 5 à 16% des nouveau-nés selon leur terme de naissance. Dans la plupart des cas, il s'agit d'une affection bénigne appelée hydrocèle, qui nécessite une surveillance médicale mais ne représente généralement pas d'urgence.

La question d'une maman inquiète

 

"Mon fils a 5 mois et, avant sa naissance, les médecins m'avaient dit que mon bébé avait les testicules enflés. Il a encore les testicules gonflés et les médecins m'ont dit qu'ils m'appelleraient pour lui enlever. Comment vont-ils faire ? Est-ce que ça va faire mal à mon bébé ? Ils devraient m'avoir déjà appelé n'est-ce pas ? Merci beaucoup."

Réponse du pédiatre spécialisé

 

Les testicules peuvent être gonflés pour plusieurs raisons. La raison la plus fréquente appelée hydrocèle, consiste en une accumulation de liquide dans l'espace virtuel des couches internes du scrotum.

Une hydrocèle se maintient parce que le corps produit plus de liquide qu'il n'en a besoin (dans la zone du testicule) ou parce que ce liquide n'est pas réabsorbé. Chez les enfants, l'hydrocèle peut être associée à une hernie inguinoscrotale.

En général, ces problèmes sont contrôlés par un chirurgien pédiatrique ou un urologue pédiatrique, qui décident de la nécessité d'effectuer une intervention chirurgicale. Je suppose que le pédiatre fait un contrôle à votre bébé tous les mois, et donc, s'il avait estimé la nécessité d'une action urgente, il vous l'aurait fait savoir.

 

Comprendre l'hydrocèle chez le bébé

L'hydrocèle est une accumulation de liquide autour du testicule qui provoque un gonflement du scrotum. Cette condition résulte d'une anomalie de fermeture du canal péritonéo-vaginal, un conduit qui accompagne le testicule lors de sa descente pendant la vie fœtale.

Normalement, ce canal se ferme complètement à la naissance. Lorsqu'il reste partiellement ouvert, le liquide contenu dans la cavité abdominale peut s'accumuler autour du testicule, créant ainsi l'hydrocèle. Cette situation est particulièrement fréquente chez les prématurés, touchant jusqu'à 25% d'entre eux.

Il existe deux types principaux d'hydrocèle :

  • L'hydrocèle congénitale : présente dès la naissance, due à un défaut de fermeture du canal
  • L'hydrocèle réactionnelle : qui peut apparaître suite à une inflammation ou une infection

 

Évolution naturelle et surveillance médicale

Dans la majorité des cas, l'hydrocèle évolue favorablement sans intervention. Les possibilités de guérison spontanée sont importantes durant les premiers mois de vie : le développement normal du bébé permet souvent la fermeture naturelle du canal.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes :

  • À la naissance : 5% des bébés nés à terme sont concernés
  • À 1 an : seulement 1% des enfants présentent encore une hydrocèle
  • Au-delà de 18 mois : les chances de résolution spontanée deviennent très faibles

C'est pourquoi les médecins recommandent généralement d'attendre l'âge de 2 ans avant d'envisager une intervention chirurgicale, sauf en cas de complications ou d'hydrocèle très volumineuse.

 

L'intervention chirurgicale : déroulement et considérations

Lorsqu'une intervention devient nécessaire, elle est réalisée par un chirurgien pédiatrique ou un urologue pédiatrique spécialisé. Cette chirurgie, appelée cure d'hydrocèle, est aujourd'hui une procédure bien maîtrisée avec des risques très limités.

Le déroulement de l'intervention :

  • Durée : environ 30 minutes
  • Anesthésie : générale, souvent complétée par une anesthésie locale pour réduire la douleur post-opératoire
  • Technique : fermeture du canal péritonéo-vaginal par une petite incision dans l'aine
  • Hospitalisation : généralement en ambulatoire (sortie le jour même)

Les suites opératoires sont habituellement simples. La douleur post-opératoire est généralement bien contrôlée par les antalgiques prescrits, et votre bébé pourra reprendre ses activités normales rapidement.

Pour mieux comprendre les problématiques liées aux troubles de santé chez le bébé, il est important de maintenir un suivi médical régulier.

 

Vos questions fréquentes concernant l'hydrocèle chez le bébé

 

1. L'hydrocèle est-elle douloureuse pour mon bébé ?
Non, l'hydrocèle est généralement indolore. Si votre bébé présente des signes de douleur ou d'inconfort, consultez rapidement car cela pourrait indiquer une complication.

 

2. Puis-je donner le bain à mon bébé avec une hydrocèle ?
Oui, absolument. L'hydrocèle ne contre-indique pas le bain. Vous pouvez continuer les soins d'hygiène normaux de votre bébé.

 

3. L'hydrocèle peut-elle affecter la fertilité future de mon enfant ?
Une hydrocèle simple n'affecte pas la fertilité. Cependant, si elle persiste ou s'associe à d'autres problèmes, un traitement approprié préservera la fonction testiculaire future.

 

4. Comment savoir si l'hydrocèle de mon bébé nécessite une intervention urgente ?
Consultez en urgence si vous observez : douleur intense, fièvre, rougeur ou inflammation locale, augmentation rapide du volume, ou si votre bébé pleure de façon inconsolable.

 

5. Le délai d'attente pour l'intervention est-il normal ?
Oui, sauf urgence, les médecins planifient généralement l'intervention de façon programmée. Le délai permet aussi d'observer une éventuelle amélioration spontanée.

 

6. Quels sont les risques de l'intervention chirurgicale ?
Les risques sont très faibles avec cette chirurgie bien maîtrisée : infection mineure, petit hématome, ou exceptionnellement récidive. Les complications graves sont extrêmement rares.

 

Conclusion

L'hydrocèle chez le bébé, bien qu'impressionnante pour les parents, reste une affection bénigne dans l'immense majorité des cas. La surveillance médicale régulière permet d'adapter la prise en charge selon l'évolution de votre enfant.

 

 

 

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