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Césarienne ou accouchement par voie basse : quelle méthode choisir pour vous et votre bébé ?

césarienne

L’accouchement est une expérience unique et chaque femme la vit différemment. Entre accouchement par voie basse et césarienne, il existe des différences marquantes qui influencent non seulement le déroulement de la naissance, mais aussi l’après-accouchement, tant pour la maman que pour le bébé. Découvrez les avantages et inconvénients de chaque méthode pour faire un choix éclairé.

 

Accouchement par voie basse : un processus naturel

 

Un parcours rythmé par les contractions

L’accouchement par voie basse suit le cours naturel de la naissance, marqué par les contractions utérines qui préparent le corps à la sortie du bébé. Si ces contractions peuvent être douloureuses, elles permettent cependant au bébé de traverser le canal vaginal, un processus essentiel pour sa transition à la vie extra-utérine. Cette méthode favorise la production d’hormones, comme l’ocytocine, qui renforcent le lien mère-enfant et facilitent la montée de lait.

 

Un temps de récupération plus rapide

Après un accouchement par voie basse, les mamans récupèrent généralement plus vite. Même en cas d’épisiotomie ou de déchirure périnéale, le temps de cicatrisation est souvent plus court que celui d’une césarienne. Cette méthode permet également à la maman d’allaiter son bébé immédiatement, un avantage pour établir rapidement le lien affectif.

 

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Césarienne : une intervention chirurgicale parfois nécessaire

 

Quand la césarienne est-elle indispensable ?

La césarienne est souvent pratiquée pour des raisons médicales, telles qu’une position anormale du bébé, une souffrance fœtale, une pré-éclampsie ou une disproportion entre le bassin de la mère et la taille du bébé. Elle peut aussi être planifiée pour des raisons de confort, bien que cela reste moins courant.

 

Un déroulement précis

Réalisée sous anesthésie spinale, la césarienne est une intervention chirurgicale d’environ 20 à 30 minutes. Pendant l’opération, la maman reste consciente, mais elle est immobile. Une fois le bébé né, il est confié à l’équipe pédiatrique, tandis que la maman est emmenée en salle de réveil. La rencontre avec le bébé se fait un peu plus tard.

 

Un temps de récupération plus long

La césarienne nécessite une convalescence prolongée. L’incision abdominale de 10 à 12 cm doit être nettoyée régulièrement, et les douleurs peuvent persister plusieurs semaines. Cela peut compliquer la reprise des activités quotidiennes, comme porter le bébé ou allaiter.

 

Le déroulement de l'intervention césarienne

Quand il n'y a pas d'urgence, la césarienne est programmée autour de la 38e semaine de grossesse, moment où le bébé est suffisamment développé pour naître en toute sécurité. Le jour de l'intervention, la future maman doit se présenter à l'hôpital à jeun, quelques heures avant l'opération. Avant d'entrer en salle d'opération, l'équipe médicale effectue un dernier contrôle : monitoring du rythme cardiaque du bébé et parfois une échographie de vérification. Pour des raisons d'hygiène, une épilation de la partie supérieure des poils pubiens est généralement pratiquée. Une fois ces préparatifs terminés, la patiente rejoint la salle d'opération où l'attendent deux gynécologues, une sage-femme, un anesthésiste et leurs assistants.

Pour une césarienne programmée, l'anesthésie rachidienne est privilégiée car elle prend effet en seulement 5 minutes et présente moins de risques de complications que la péridurale. Cette technique consiste à injecter une dose unique d'anesthésique dans le liquide de la moelle épinière à l'aide d'une fine aiguille insérée entre deux vertèbres lombaires. La patiente reste consciente tout en étant privée de sensibilité dans la partie inférieure du corps. Une sonde urinaire est ensuite mise en place car la patiente ne pourra pas se lever pendant les premières heures suivant l'intervention.

L'opération, qui dure environ 40 minutes, commence par la désinfection du ventre et une incision d'environ 8 cm dans la zone habituellement couverte par les poils pubiens, où la future cicatrice sera moins visible. Le gynécologue accède ensuite à la couche sous-cutanée et sépare manuellement les muscles abdominaux pour atteindre le péritoine, la membrane qui entoure les organes internes. Une fois l'utérus accessible, le liquide amniotique apparaît et est aspiré. Avec l'aide de son équipe, le chirurgien retire délicatement le bébé et procède au clampage et à la section du cordon ombilical. La sage-femme présente alors le nouveau-né à sa maman, qui peut généralement le tenir quelques instants avant qu'il ne soit confié à l'équipe de néonatalogie pour un contrôle de routine. L'intervention se poursuit par l'extraction du placenta et des membranes, puis le nettoyage de la paroi interne de l'utérus. Le gynécologue dilate légèrement le col utérin de l'intérieur pour faciliter l'évacuation des lochies dans les jours suivants. Enfin, toutes les couches tissulaires sont suturées avec un soin particulier apporté à l'esthétique de la cicatrice cutanée.

 

Le type d'accouchement a un impact sur le bébé

 

Accouchement par voie basse : une transition en douceur

Le passage par le canal vaginal prépare les poumons du bébé à la respiration extra-utérine. Ce processus réduit les risques de troubles respiratoires et facilite son adaptation au monde extérieur. De plus, le contact immédiat avec la maman après l’accouchement favorise un sentiment de sécurité chez le nouveau-né.

 

Césarienne : une naissance plus rapide, mais un stress possible

Les bébés nés par césarienne peuvent avoir une adaptation plus difficile en raison de l’absence de passage par le canal vaginal. Cela peut augmenter le risque de troubles respiratoires, bien que le personnel médical soit formé pour gérer ces situations.

 

Césarienne ou accouchement par voie basse : comment choisir ?

Le choix entre ces deux méthodes dépend de nombreux facteurs : l’état de santé de la maman, celui du bébé, et les préférences personnelles. Si l’accouchement par voie basse reste privilégié pour ses bienfaits naturels, la césarienne est une solution sécuritaire dans les cas où la voie basse présente des risques.

 

Astuce : Discutez avec votre obstétricien pour comprendre ce qui est le mieux pour vous et votre bébé. Chaque naissance est unique, et votre choix doit refléter vos besoins et votre bien-être.

 

Césarienne et grossesses suivantes

Beaucoup de femmes qui ont accouché par césarienne s'interrogent sur le mode d'accouchement pour leurs futures grossesses. Il est important de savoir qu'environ 70% des femmes qui ont eu une césarienne peuvent donner naissance à un deuxième enfant par voie basse. Cette possibilité dépend de plusieurs facteurs essentiels.

L'accouchement vaginal après césarienne (AVAC) sera possible si les conditions qui avaient nécessité la première césarienne ne se reproduisent pas. Par exemple, si la césarienne avait été pratiquée pour une présentation en siège ou une souffrance fœtale ponctuelle, ces circonstances ne se répéteront pas forcément lors de la grossesse suivante.

Cependant, certaines situations rendent l'AVAC impossible ou déconseillé. Si la même indication médicale qui avait motivé la première césarienne persiste (comme une disproportion entre le bassin maternel et la taille du bébé), une nouvelle césarienne sera nécessaire. De même, lorsque la cicatrice utérine n'est pas suffisamment solide pour supporter les contractions utérines, l'accouchement par voie basse présente des risques.

Il est important de noter que les femmes qui ont eu deux césariennes ou plus voient leurs chances d'accouchement vaginal considérablement réduites. Dans ces cas, le risque de rupture utérine augmente, ce qui peut représenter un danger pour la mère et l'enfant.

La décision concernant le mode d'accouchement pour les grossesses suivantes doit toujours être prise en concertation avec l'équipe médicale, qui évaluera les risques et bénéfices selon chaque situation particulière.

 
 

Que l’on accouche par voie basse ou par césarienne, l’essentiel est que la naissance se déroule dans les meilleures conditions possibles, pour la maman comme pour le bébé. Chaque méthode comporte ses avantages, ses contraintes, et surtout, elle doit être adaptée à chaque situation individuelle.

 

 

 

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