Changer des tendances routinières frustrantes démêlerait de nombreux nœuds dans le cœur. Dans chaque adulte, il y a un « enfant intérieur » qui veut être entendu et considéré. Les techniques d'intelligence émotionnelle apprennent à se connecter à cette voix cachée qui nous parle du fond du cœur.
Pour réussir à contacter l'« enfant intérieur » qui vit dans chaque personne, il suffit de l’intention sincère de vouloir le faire, en faisait tout ce qui est possible pour rendre visible ce rythme cardiaque interne. Il est clair que des nombreuses thérapies et techniques de développement personnel innovantes que nous essayons, aucune ne fonctionnera si nous ne partons pas en voulant simplement connaître l’honnêteté la plus emphatique.
Notre « enfant intérieur » nous appelle en réclamant des besoins très basiques et simples comme «le laisser se reposer », « lui donner de l'affection », « le laisser s’amuser », « ne pas lui donner plus de responsabilités », « faire de l’exercice », « aller à la campagne », « manger quelque chose de bon sans penser aux calories »… et finalement se sentir bien. Cependant, souvent, au lieu de nous écouter et d’agir d’après ce que nous ressentons, nous projetons sur les autres nos propres manques, en les rendant responsables de notre incapacité à nous rendre heureux nous-mêmes.
Notre environnement immédiat est comme un miroir et, en ayant une sensation de malaise à l’intérieur de nous, il est fréquent de réagir en essayant de changer les personnes qui le créent, mais nous reconnaissons rarement qu’il serait plus rassurant de se contenter de libérer la douleur qui nous affecte, au lieu de penser qu’elle est provoquée par notre conjoint, notre famille ou notre vie sociale.
La proposition suggérée est « d’arrêter de faire payer nos frustrations aux autres » pour commencer à écouter ce qui cause ces frustrations et comment nous pourrions changer notre point de vue à ce sujet en nous affirmant davantage, en agissant à partir d'un état intérieur de confiance en nous, au lieu de nous limiter à l’émotionalité typique de l’anxiété, de la culpabilité ou de a colère. Un proverbe espagnol dit qu'« une fin heureuse vaut la peine d'être attendue ». Ainsi, faire appel à des excuses comme l’âge pour garder des attitudes négatives et peu réconfortantes serait une façon de plus de s’enfermer dans le confort d’une attitude de victime face à la vie.
Il s’agirait plutôt de renforcer l’auto-écoute afin d’effacer notre programmation cérébrale et d’intégrer de nouvelles normes qui favoriseraient l'épanouissement de notre vraie personnalité cachée. Pour atteindre cet objectif, il faudrait changer notre approche du passé, « en le réinterprétant » pour vivre le présent d'une manière nouvelle, en remplaçant la rancœur, la colère et la frustration par l’amour, le pardon et l'acceptation.
Ce processus peut conduire à des changements de vie drastiques car en prenant conscience de la futilité de certaines habitudes, d’anciens schémas mentaux, des traditions et même des relations disparaissent. Et oui, renoncer à de fausses sécurités et à la tendance à blâmer les autres pour nos frustrations est la clé pour guérir notre cœur. Pour un objectif de cette ampleur, nous aurons la compagnie réconfortante de notre « enfant intérieur », qui nous guidera avec plaisir à travers le labyrinthe pour démêler les nombreux nœuds de notre cœur.
