Cela fait plusieurs mois que vous essayez sans succès de tomber enceinte ? L’insémination artificielle peut vous aider à avoir ce bébé tant désiré. Nous vous expliquons ici en quoi consiste cette technique et comment elle est couverte par l’Assurance Maladie.
Vous essayez depuis des mois, de tomber enceinte, en vain… Il est temps de consulter votre gynécologue, lui seul va pouvoir vous conseiller sur les différentes techniques de PMA (Procréation Médicalement Assistée) et notamment vous renseigner sur la plus commune d’entre elles : l’insémination artificielle.
L'insémination artificielle consiste à déposer les spermatozoïdes dans l’utérus de la femme à l’aide d’un fin cathéter et ainsi pouvoir démarrer une grossesse. Cette technique est indiquée dans les cas d'infertilité masculine (tératozoospermie, asthénospermie, oligozoospermie), d’infertilité féminine ou quand les deux partenaires ont des difficultés à procréer. Lorsque l’anomalie n’est pas diagnostiquée, on parle d’infertilité inexpliquée.
Les différents types d'insémination artificielle
Il existe deux types d'insémination artificielle suivant la provenance du sperme :
- L’Insémination artificielle avec sperme du conjoint (IAC) appelée aussi Insémination intra conjugale : le sperme introduit dans l'utérus de la femme provient de son partenaire.
- L’Insémination artificielle avec sperme d’un donneur (IAD): le sperme employé provient d’un donneur de la banque du sperme. Cette solution est adoptée en cas d’absence de spermatozoïdes ou de maladie héréditaire chez l’homme.
En quoi consiste l’insémination artificielle ?
Pour que l'insémination artificielle réussisse, il est nécessaire qu'au moins une des deux trompes de Fallope de la femme soit perméable et que le sperme réponde à certaines exigences de qualité : une fois le sperme concentré et ramené aux spermatozoïdes mobiles, le taux ne doit pas être inférieur à 3 millions de spermatozoïdes/ml ; il ne doit en outre présenter aucune maladie infectieuse.
Les étapes de l’insémination artificielle
1. Dès le deuxième jour des règles, on stimule l’ovaire avec des hormones du cycle menstruel.
2. On réalise ensuite une échographie pour déterminer le nombre d'ovules fécondables dans les ovaires, à partir de quoi on calcule le jour idéal pour l'insémination.
3. On procède à une analyse du sperme, en laboratoire, en mettant de côté les spermatozoïdes de bonne qualité.
4. Les spermatozoïdes sont déposés avec un fin cathéter dans la cavité utérine ; le processus est totalement indolore.
5. Deux semaines après l'insémination, si les règles ne sont pas apparues, la femme peut réaliser un test de grossesse.
Selon l'endroit où le sperme est déposé dans l’utérus, on distingue quatre techniques d'insémination artificielle : intra-tubaire, intra vaginale, intra cervicale ou intra folliculaire.
Combien coûte une insémination artificielle ?
Une insémination artificielle coûte entre 300 et 800 euros par cycle. Elle est prise en charge par l’Assurance Maladie jusqu’au 43ᵉ anniversaire de la mère à raison d’une insémination artificielle par cycle, dans la limite de 6 interventions.
La PMA s’adresse aux couple hétérosexuels (mariés, pacsés ou en concubinage) ; une personne célibataire n’y a pas accès.