Premiers bébés nés à la suite d’une autogreffe de tissu ovarien

Maman qui tient son nouveau-né contre sa poitrine

L’hôpital Peset de Valence reçoit les deux premiers bébés nés en Espagne à l’issu d’une autogreffe du tissu ovarien. Les nouveau-nés sont en bonne santé et leur évolution est normale.


Il y a trois ans, on a diagnostiqué un cancer du sein à Julie, leur maman. Julie a décidé de congeler son tissu ovarien et, une fois en bonne santé, d'être mère. Elle a donné naissance à des jumeaux par césarienne six semaines avant la 40ème semaine de grossesse.

Jusqu'à présent, seule une demi-douzaine de naissances similaires ayant recours à cette technique ont eu lieu dans le monde entier. Dans le cas de Julie, on a dû effectuer deux techniques de préservation de la fertilité: la greffe du son propre tissu ovarien et la vitrification (congélation rapide) des ovocytes.

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Les séances de chimiothérapie ou de radiothérapie peuvent causer des troubles importants de la fonction ovarienne. Julie savait qu’elle voulait être mère et, avant le début du traitement, elle a décidé de congeler un échantillon de son tissu ovarien pour  préserver sa fertilité.

Une fois les séances de radiothérapie et de chimiothérapie finies, Julie a décidé de procéder à l’autogreffe du tissu extrait. La régénération de la fonction ovarienne n'est pas immédiate. En règle générale, il faut compter entre cinq semaines et huit mois.

Grâce à cette technique, la récupération de la fertilité et de la fonction hormonale est possible, bien que les femmes aient habituellement besoin d'avoir recours à des traitements de procréation assistée pour réussir à tomber enceinte. C’est d'ailleurs ce qu'a fait Julie à l’Institut Valencien de Fertilité.

 

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