L’enfant doit-il attendre que papa ou maman reviennent du travail pour dîner ? Cela serait idéal, si ce n’était pas trop tard, mais de nombreux enfants s’endorment en attendant. Que faire, alors ?
À 16h30, il sort de l’école maternelle. À 16h45, goûter (au parc, si le temps le permet). À 17h45, courses et démarches avec maman ou la personne qui s’occupe de lui. À 18h30, retour à la maison et rangement. À 20h00, préparation du dîner… Et à 20h01, l’enfant tombe de sommeil sur le canapé ! Encore une fois, il s’est endormi avant le dîner !
Le temps, l'ennemi des parents
L'horloge est celle qui dicte le rythme effréné de la semaine pour les parents. Les petits arrivent souvent à l’heure du dîner plus fatigués que les parents, car leurs journées sont fragmentées et très intenses. Le rêve de dîner tous ensemble, maman, papa et enfant, pour profiter de moments de jeu et de complicité, se heurte aux horaires de travail de plus en plus tardifs de nombreux parents.
Y a-t-il de la place pour l’enfant à la table ?
« Si nous voulons vraiment laisser de la place à notre petit à la table, nous devons lui trouver une place et nous adapter à son mode de vie et à ses horaires ». « Cela signifie qu’il faut maintenir un environnement calme, sans laisser les tensions et le mauvais humeur de la journée prendre le dessus. De plus, c’est le moment de discuter de ses histoires, en lui accordant l’attention qu’il mérite, en prenant en compte ses différents rythmes, selon son âge. »
Respecter le rythme des enfants
Les enfants qui sont en fin de maternelle ou qui viennent de commencer l'école primaire ont des horaires et des repas qui nécessitent une attention particulière de la part des parents, à la fois pour éviter des duplications nutritionnelles et pour respecter les moments de faim et de satiété de l’enfant.
Pour le petit, il peut être nécessaire de dîner entre 19h00 et 19h30, tandis que, par contre, dîner en compagnie de papa ou maman qui travaille pourrait entraîner une attente plus longue.
Ce temps perdu pourrait être récupéré le week-end ou de la manière que la créativité de chaque famille suggère. Ainsi, on éviterait de forcer des situations qui, autrement, affecteraient la qualité du sommeil et, par conséquent, le bien-être de l’enfant.
Il tombe de sommeil : la solution du lait !
Le biberon de lait (ou la tasse, pour les plus grands) devient une sorte de compensation que l’enfant boit, déjà à moitié endormi. La fatigue de l’enfant, après avoir passé de nombreuses heures dans un environnement qui demande plus d’efforts que celui de la maison, peut être compensée par la possibilité de déguster un aliment, le lait, qui facilite une régression, le fait de se sentir encore petit et, pourquoi pas, de pouvoir s’endormir dans les bras de maman ou papa, selon le cas.
« Le lait en tant que dîner peut être acceptable de temps en temps, mais il ne doit pas devenir une habitude. » En effet, il est nécessaire de préparer un dîner qui équilibre les autres repas pris hors de la maison, en variant les sources de protéines et en tenant compte de la digestibilité des aliments.
Si, au moment du déjeuner, l’enfant a mangé un plat sec, il est préférable d’introduire des soupes ou des purées de légumes au dîner, par exemple, ou bien d’offrir un plat unique, comme un gâteau de légumes ou des boulettes de légumes avec de la viande ou du poisson, qui plaisent généralement même aux petits les plus difficiles.
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