Selon une étude publiée dans The Open Nutrition Journal, les enfants qui mangent mal seraient également de mauvais élèves.
L’une des conclusions de l'étude est qu'il existe une relation étroite entre le comportement de mauvais mangeur et les niveaux d’accompagnement de l’enfant en classe. L'apport nutritionnel d’aliments est directement lié à la capacité de concentration.
L'étude a été menée sur des enfants âgés de trois à six ans, et elle révèle que 70% des enfants qui mangent mal ont un niveau de concentration beaucoup plus faible par rapport aux enfants qui mangent de façon saine.
On considère que des enfants sont mauvais mangeurs s’ils mangent moins de 65% des quantités recommandées appartenant à quatre à six groupes d'aliments. Les groupes étant les viandes (y compris les œufs et le poisson), les légumes, les fruits, les produits laitiers, les glucides et les légumes secs. Les enfants mauvais mangeurs sont très difficiles en ce qui concerne la nourriture, il est probable qu’ils refusent de goûter certains aliments et se sentent rassasiés rapidement.
L'étude montre que, entre autres choses et à court terme, les habitudes alimentaires peuvent causer des carences nutritionnelles qui peuvent entraîner une plus faible croissance. Certaines recherches ont mis en avant que les enfants mauvais mangeurs ont une plus petite taille et un poids corporel plus faible. À long terme, ce comportement provoque une plus faible performance cognitive qui se traduit par des difficultés à effectuer des examens nécessitant de l’attention, des troubles de la mémoire, de la perception visuelle, de la compréhension verbale et d'autres processus cognitifs importants.