Six mois, un cap important dans la vie de bébé... et dans la vôtre ! C'est le moment où votre petit trésor commence à percevoir le monde différemment, surtout en ce qui concerne votre présence. Découvrons ensemble cette étape cruciale et comment elle peut impacter le sommeil de bébé en provoquant de nombreux réveils nocturnes.
Jusqu'à 6 mois, le bébé voit sa maman comme une extension de lui-même et ne semble pas dérangé par ses absences. Pourtant, vers 6 mois, il développe une conscience différente. Il ne comprend pas où vont ses parents lorsqu'il ne les voit pas : s'ils partent, il craint qu'ils ne reviennent jamais. C'est pourquoi, au coucher, l'angoisse peut l'envahir, et les réveils nocturnes peuvent devenir plus difficiles à gérer.
Réveils nocturnes autour de 6 mois : l’angoisse de la séparation
Cette angoisse de la séparation est une phase normale du développement de l’enfant, soutiennent unanimement tous les psychologues. Elle apparaît après 6 mois et atteint son paroxysme quelques mois après le premier anniversaire.
Elle peut être exacerbée par des changements majeurs dans la vie de l'enfant, tels que l'entrée en crèche, le retour au travail de la maman, la naissance d'un frère ou d'une sœur, un décès, le divorce des parents ou même un moment d'égarement dans un supermarché.
Réveils nocturnes autour de 6 mois : accompagner bébé dans cette phase
Pour surmonter cette étape et améliorer le problème des réveils nocturnes de bébé, il est essentiel que l'enfant acquière progressivement la certitude que sa maman l'aime inconditionnellement et qu'elle ne le quittera pour aucune raison.
Lorsqu'il aura cette confiance, il se forgera une sorte de « maman intérieure », une image mentale de sa mère qui deviendra une source autonome de sécurité et qui pourra le rassurer lorsqu'il ne voit pas sa maman, même lors de ses différents réveils nocturnes.
Réveils nocturnes autour de 6 mois : conseils pratiques pour les parents
- Lorsque l'enfant craint de ne pas retrouver sa mère au réveil, évitez de vous énerver au moment du coucher ou durant les pleurs nocturnes. Si vous êtes fatigués ou irrités, l'enfant ressentira cette tension et son angoisse augmentera.
- Ne montrez pas plus d'angoisse que lui au moment du coucher. Cela pourrait entraîner des réveils fréquents, avec des pleurs, bébé recherchant du réconfort et voulant dormir dans votre lit.
- Habituez progressivement bébé à s'endormir seul dans sa chambre, sans l'endormir dans vos bras, pour éviter qu'il ne soit surpris et angoissé par votre absence à son réveil.
En comprenant et en accompagnant votre enfant à travers cette étape, vous l'aidez à développer sa confiance et à gérer ses émotions, favorisant ainsi un sommeil plus paisible et sécurisant pour tous, et moins de réveils nocturnes.