Quand on a épuisé toutes les solutions empiriques et médicamenteuses pour aider la maman à produire plus de lait, il reste souvent l’homéopathie, la grande oubliée des thérapeutiques. L’homéopathie est une médecine alternative qui est souvent d’un grand secours bien que son mécanisme d’action semble difficile à expliquer. Vous êtes tentée d’essayer ? Voici ses propositions.
Pourquoi utiliser l’homéopathie pour aider à la montée de lait ?
L’Organisation Mondiale de la Santé encourage l’allaitement maternel jusqu’à 6 mois et vise 50 % des enfants, un chiffre qui est encore loin d’être atteint. Aussi, l’homéopathie s’aligne avec les autres astuces pour aider les glandes mammaires à produire plus de lait. Nous tenons à rappeler que non seulement le lait comble tous les besoins nutritifs de l’enfant, mais le moment de l’allaitement bâtit une relation intime entre la maman et l’enfant. Bien entendu, si votre état de santé ou certaines situations ne vous permettent pas d’allaiter vous-même, vous n’avez pas à vous sentir mal.
Egalement, ne culpabilisez pas de ne pas pouvoir produire suffisamment de lait pour votre bébé. Le lait maternel est l’aliment de référence pour le nouveau-né, mais le privilège d’en produire suffisamment n’est pas donné à toutes les femmes. Parfois, un coup de pouce est nécessaire. L’homéopathie a prouvé son efficacité dans plusieurs circonstances, additionnée évidemment d’une bonne hydratation et du port de soutien-gorge bien adapté.
Homéopathie et allaitement : les substances qui fonctionnent
L’homéopathie est un grand recours pour l’insuffisance de lait mais avant de parler des produits, voyons un moment par quel mécanisme elle va vous aider. Si elle passe en dernier recours, c’est parce que c’est une thérapie controversée. A la base, l’homéopathie se fonde sur le principe qu’une substance causant un symptôme peut très bien soigner ce même symptôme car le corps humain a la capacité de se soigner. Pour être activée, la substance subit une série de dilutions et son administration se fait en faibles concentrations.
Actaea Racemosa 9 CH : Cette substance est administrée dès l’accouchement car elle contribue à favoriser la dilatation du col pendant le travail, et à accélérer la montée de lait qui peut être tardive. Elle est parfois prescrite dès la grossesse pour ses effets relaxants sur les muscles. D’ailleurs, elle soulage les douleurs d’arthrite dont souffrent souvent les futures mamans.
Pulsatilla 9 CH : Parmi les substances d’homéopathie censées assurer la montée de lait, Pulsatilla est prescrite en cas d’écoulement faible avec une douleur de la poitrine. Elle est obtenue d’une plante des prairies nommée Anemona pulsatilla. Elle est recommandée en cas d’anxiété, un symptôme qui accompagne souvent la période post-natale chez les mamans qui appréhendent les premières difficultés de la mise au sein.
Urtica urens 9 CH : Cette dilution d’ortie régule les hormones et contribue au bon écoulement de lait.
Ricinus 5 CH : Cette substance doit être prise avant l’allaitement. Elle a pour effet d’augmenter la production de prolactine, l’hormone responsable de la production de lait à une dilution de 5 CH. A une dilution plus élevée (30 CH), elle diminue la production de lait.
Lac caninum 9 CH : Egalement efficace sur la production de prolactine pour assurer la montée de lait, cette substance soulage les maux de tête de la maman.
