La médicalisation de l’accouchement, le cordon ombilical, la cohabitation à la clinique... Voici quelques aspects de l'accouchement que vous devez connaître et qui peuvent vous orienter pour choisir dans quelle maternité accoucher.
L'ocytocine, et la médicalisation en général
La maman peut demander que des médicaments ne soient pas administrés sans autorisation (par exemple, l'ocytocine, pour favoriser les contractions). Et que des méthodes, comme celle de Kristeller (la pression sur le ventre qui, selon l'OMS, doit être réalisée avec une extrême prudence) ne soient seulement mises en place qu’en présence d'un réel danger.
La coupe du cordon ombilical
Si vous désirez que ce soit le père, par exemple, qui coupe le cordon, il est préférable de le préciser avant. Ainsi, il est plus facile de se rappeler de la volonté de faire don du cordon (auparavant, vous devez avoir signé un consentement).
Le contact précoce avec l'enfant
Il est appelé le contact «peau contre peau» et se produit immédiatement après l’accouchement, lorsque le nouveau-né repose sur le ventre de sa maman. Cela favorise le lien entre la mère et le nourrisson, et permet au bébé de prendre le sein immédiatement après la naissance. Vous pouvez aussi demander à ne pas être séparée du nouveau-né dans les deux heures suivant l'accouchement, celles d’observation.
Chaque hôpital a son propre protocole. Il y a des mamans qui voudraient avoir le bébé avec elles dans la chambre à tout moment (cohabitation) et d'autres, en revanche, qui préfèreraient le laisser dans la pouponnière. Il est préférable de s’informer du protocole spécifique de l'hôpital dans lequel vous allez accoucher.
L’allaitement
Si la maman veut mettre en place l'allaitement maternel exclusif, comme, en plus, il est recommandé, elle peut exprimer ce souhait et préciser que ne soient pas administrés au bébé des aliments autres que le lait, comme par exemple, une solution de glucose.
