C’est ma troisième grossesse, mais l'année dernière, j'ai eu deux fausse-couches spontanées : l’une quelques jours après avoir appris que j’étais enceinte et l’autre au cours de la dixième semaine et pour laquelle on m’a fait un curetage.
Actuellement, je suis enceinte de 23 semaines et, il y a quatre jours, on m'a annoncé que mon utérus était dilaté à 3 cm. On m’a dit que cela pouvait être dû à la cônisation du col que j’ai subi il y a trois ans. Que puis-je faire pour éviter que mon utérus continue à se dilater ? Dois-je éviter certains mouvements ? En cas de naissance prématurée, à partir de quelle semaine le bébé peut-il naître sans risque?
Réponse du Gynécologue
Si la cônisation a entrainé ce qu’on appelle une insuffisance du col, c’est qu’elle a dû être réalisée très profondément et atteindre la zone des fibres musculaires qui gardent le col fermé. Ce relâchement du col ne se détecte qu’au moment de la grossesse, lorsqu’il doit être maintenu fermé jusqu’à l’accouchement.
Si vos fausses-couches ont été provoquées par une dilatation du col, il conviendrait de procéder à un cerclage, opération qui consiste à poser, entre le premier et le second mois de grossesse, une courroie de téflon que l’on retire au moment de l’accouchement.
En ce qui concerne votre deuxième question sur la viabilité du bébé, elle dépend de chaque fœtus et du degré de maturité des poumons, point important au moment de la naissance.
