Repas de Noël : comment profiter des fêtes sans risque quand on est enceinte ou avec de jeunes enfants ?

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Toast apéritif

Vous êtes enceinte ou bien vous vous demandez comment préparer des repas équilibrés pour vos enfants pendant les fêtes de Noël ? Les tables festives regorgent de mets délicieux, mais certains nécessitent une attention particulière pour garantir la sécurité de toute la famille.

 

Soyez tranquille, avec les quelques astuces que nous vous proposons ici, vous allez pouvoir transformer vos plats les plus classiques en modèles d'alimentation saine et équilibrée.

Si vous êtes enceinte ou que vous avez un bébé, il est normal que les menus de Noël vous préoccupent un peu. Le saumon, le champagne, les fruits de mer... en prenant quelques précautions, vous pourrez profiter de tout sans culpabiliser.

 

Les coquillages : entre plaisir et prudence

Les huîtres, moules, palourdes et autres coquillages apparaissent très souvent au menu de Noël. Riches en protéines et en minéraux essentiels, ils peuvent cependant s'avérer assez indigestes et nécessitent des normes d'hygiène très strictes. Pour les femmes enceintes, ces produits de la mer présentent un risque de contamination à la listériose, une infection particulièrement dangereuse pendant la grossesse.

Oui aux coquillages pour les enfants, mais pas avant deux ans en raison de leur teneur en tissu conjonctif dur difficile à digérer. Pour les tout-petits, la texture ferme des mollusques peut également représenter un risque d'étouffement.

Oui, s'ils sont bien cuits. Il faut cuisiner les huîtres pour les femmes enceintes et les enfants. La cuisson à cœur élimine les bactéries potentiellement dangereuses et rend les coquillages plus digestes. Une température minimale de 70°C pendant quelques minutes garantit leur sécurité.

Non, si les coquillages ne sont pas vivants lorsque vous les achetez, ce qui est très facile à vérifier : ils ne se referment pas instantanément et hermétiquement lorsqu'on les touche. Il faut de nouveau contrôler après la cuisson : il faut jeter les coquillages qui sont restés fermés, car cela indique qu'ils étaient déjà morts avant la cuisson.

Non aux fruits de mer crus. Inutile de prendre des risques inutiles, surtout pendant la grossesse où le système immunitaire est affaibli.

 

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Les crustacés : des protéines de qualité

Les langoustes, homards, langoustines, crevettes et autres crustacés possèdent une chair maigre et des protéines de grande valeur. Des études récentes ont également montré que, contrairement à ce que beaucoup de gens croient, les crustacés ne sont pas particulièrement riches en cholestérol. Ils apportent en revanche du zinc, du sélénium et des oméga-3 bénéfiques pour le développement du bébé.

Ils ne sont certes pas toujours très faciles à digérer, mais en prenant certaines précautions, on peut les proposer aux enfants à partir de deux ans.

Oui, s'ils sont ultra frais. En général, la chair des crustacés est de couleur blanc-rosé pouvant rapidement tourner au jaune verdâtre. Leur carapace change aussi progressivement de couleur et acquiert des taches noires. L'odeur doit être celle de la mer fraîche, jamais ammoniacale.

Oui, en les cuisant de la façon la plus simple possible (à l'eau ou grillé), pour mieux profiter de leur saveur naturelle et les rendre plus digestes. Une cuisson à la vapeur préserve également leurs qualités nutritionnelles.

Non, sans hésiter si vous avez des doutes sur leur fraîcheur. Les crustacés doivent sentir la mer ; ils ne doivent pas dégager une odeur d'ammoniac qui serait le signe d'une dégradation.

Non, dans le cas des langoustes, langoustines et homards frais, s'ils ne sont pas commercialisés vivants, respectant ainsi la réglementation en vigueur pour préserver leur fraîcheur.

Non, s'ils sont noyés dans une sauce grasse et donc trop riches en calories. Privilégiez les préparations légères qui mettent en valeur le goût délicat des crustacés.

 

Le caviar et les œufs de poisson

Très à la mode, le caviar doit être consommé en petites quantités, en raison de sa teneur élevée en cholestérol, graisses, sel et autres substances (base purique) que le corps a du mal à éliminer. Pour les femmes enceintes, le caviar cru présente un risque de listériose et doit donc être évité. Point positif : normalement, les enfants ne l'apprécient pas en raison de son goût très prononcé et salé.

Oui à un peu de caviar s'il s'agit d'authentiques œufs d'esturgeons pasteurisés. Il présente plusieurs avantages : en plus de son inimitable saveur, il ne contient aucun additif et il est presque impossible de le consommer en grandes quantités en raison de son prix.

Oui à une alternative locale : les œufs de thon ou de saumon pasteurisés. Leur prix est beaucoup plus abordable et c'est un produit tout aussi naturel, sans additifs. Ainsi, toujours en petites quantités, ils se prêtent à l'élaboration de plats très savoureux parfaitement adaptés aux enfants et aux femmes enceintes qui ont choisi des produits pasteurisés.

Non aux substituts (les plus courants sont les œufs de lump), qui ne sont en général qu'un concentré d'additifs et de colorants artificiels.

Non, dans tous les cas, aux quantités excessives : au maximum une cuillère à soupe pour profiter de la saveur sans surcharger l'organisme en sodium.

 

Les boissons alcoolisées : tolérance zéro pendant la grossesse

L'alcool est une substance potentiellement toxique sans aucun intérêt nutritionnel. Il n'existe aucune dose d'alcool sans risque pendant la grossesse. Même de petites quantités peuvent nuire au développement du fœtus et entraîner des troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale. Il faut donc en réduire les effets au minimum en le réservant pour des occasions très spéciales et toujours en petites quantités pour les adultes non enceintes.

Oui aux boissons alcoolisées, mais uniquement pour les adultes (interdit aux femmes enceintes) et en petites quantités : on considère que la quantité d'alcool acceptable par jour est de 40 gr pour les hommes, ce qui correspond à deux verres de vin, et de 20 grammes pour les femmes non enceintes, soit un verre.

Non à l'alcool à l'apéritif : ses effets sont pires lorsque l'on a l'estomac vide. L'absorption est plus rapide et les effets sur l'organisme plus marqués.

Pas d'alcool pour les enfants, pas même pour « tremper les lèvres » : ils auront tout le temps d'essayer plus tard. Leur organisme en développement est particulièrement vulnérable aux effets de l'alcool.

Pas d'alcool pour les femmes enceintes : il est prouvé qu'il n'y a pas de minimum de sécurité et même de petites gorgées peuvent nuire au fœtus. Optez pour des boissons festives sans alcool : mocktails, jus de fruits frais, champagne sans alcool.

 

Les fruits exotiques : des trésors nutritionnels

Mangues, papayes, litchis... Les fruits exotiques, si prisés en fin d'année, ont une très haute valeur nutritionnelle : ils sont riches en vitamines, en particulier vitamines C et A, en sucres simples, en fibres et en éléments minéraux. Ils apportent également des antioxydants précieux pour renforcer le système immunitaire pendant l'hiver. Naturellement, il faut du temps pour les acheminer sur nos étals, mais aujourd'hui, les techniques de conservation utilisées dans le transport se sont beaucoup améliorées, et les produits, en plus d'être totalement sûrs, conservent toutes leurs propriétés nutritionnelles.

Oui à l'ananas frais : il est léger et contient de la broméline, une enzyme qui se distingue par ses propriétés digestives. C'est précisément pour cette raison que l'ananas accompagne parfaitement les plats de viande, de poisson et de jambon ; il est idéal à tous les repas et facilite la digestion des protéines.

Oui à la papaye : elle contient aussi une enzyme, la papaïne, qui facilite la digestion des protéines. Sa richesse en vitamine C en fait un allié précieux pour les défenses immunitaires.

Non à l'avocat en dessert : sa teneur en matières grasses, en plus d'augmenter considérablement l'apport en calories, complique la digestion à la fin du repas. Mieux vaut le servir en petites quantités et en entrée, où ses acides gras insaturés seront mieux valorisés.

Non à la noix de coco : trop riche en graisses (essentiellement saturées) et donc en calories ; elle est difficile à digérer, surtout en fin de repas copieux.

 

Vos questions fréquentes concernant les repas de fêtes

 

1. Puis-je manger du foie gras pendant les fêtes si je suis enceinte ?
Le foie gras cuit, stérilisé ou pasteurisé est autorisé pendant la grossesse. Évitez absolument le foie gras mi-cuit ou cru qui présente un risque de listériose. Vérifiez bien les étiquettes et privilégiez les produits en conserve ou en bocal ayant subi une stérilisation à haute température.

 

2. À partir de quel âge puis-je donner des fruits de mer à mon enfant ?
Il est recommandé d'attendre l'âge de deux ans avant de proposer des coquillages ou des crustacés à votre enfant. Son système digestif sera alors plus mature pour les assimiler. Commencez toujours par de petites quantités bien cuites et surveillez l'apparition d'éventuelles réactions allergiques.

 

3. Quels sont les fromages autorisés pendant la grossesse pour le repas de Noël ?
Tous les fromages au lait pasteurisé sont autorisés : emmental, comté, mozzarella, fromages fondus. Évitez les fromages au lait cru, les fromages à pâte molle et à croûte fleurie (brie, camembert) ainsi que les fromages à croûte lavée. Retirez systématiquement la croûte avant de consommer.

 

4. Comment remplacer le champagne pendant la grossesse ?
Optez pour du champagne sans alcool (vérifiez que le taux est bien à 0,0%), des jus de fruits pétillants, des mocktails festifs à base de jus de fruits frais et d'eau gazeuse, ou encore du cidre sans alcool. De nombreuses alternatives savoureuses existent pour trinquer sans risque.

 

Conclusion

Les fêtes de Noël peuvent être pleinement savourées, même quand on est enceinte ou avec de jeunes enfants. L'essentiel est de privilégier les produits frais et bien cuits, de vérifier la provenance et la conservation des aliments, et de faire preuve de bon sens dans les portions servies. En suivant ces quelques règles simples, vous pourrez partager des moments gourmands et conviviaux en toute sécurité. Les alternatives saines et savoureuses ne manquent pas pour composer des menus festifs adaptés à toute la famille. Profitez de ces moments magiques sans stress ni privation excessive, car la joie des fêtes se partage aussi dans l'assiette.

 

 

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