Vivre avec la peur de vivre

Vivre avec la peur de vivre

Les sages disent que la peur est le contraire de l'amour et que la société se base sur les fondations de la peur de vivre plutôt que d'accepter la vie comme un cadeau, une occasion de nous connaître, de trouver notre propre voix par l’écoute, et de construire nos rêves avec la puissance de la joie et de l'illusion.

Les sages disent que nous avons été créés par une force de vie qui versa son imagination la plus débordante pour peindre les couleurs de la nature, des races, de la flore et de la faune et des nombreuses nuances qui constituent la création. La richesse et la variété de la vie sont couvertes par le brouillard sombre de la peur, une émotion primaire dérivée de l’aversion à la menace qui se manifeste à la fois chez les humains et les animaux.

Cette perception du danger, réel ou supposé, est clairement visible dans la montagne. En passant de la lumière à l'obscurité de la nuit, on dirait que l’on a changé le décor d’une pièce de théâtre et que l’on est passé d’un sentiment de sécurité, comme dans le ventre de notre mère, pour être totalement impuissants, comme lors du traumatisme de notre naissance, notre premier cri de peur face à l'inconnu. Notre premier grand défi: Vivre!

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L'être humain doit faire face à ce sentiment de peur tout au long de son existence et la meilleure attitude pour rendre cette peur plus supportable, c'est la confiance dans la vie elle-même. L'effort de rester positif et de «voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide». Un trait de caractère que montrent les personnages fictifs appelé hobbits du célèbre film Le Seigneur des Anneaux. Des bonhommes joyeux qui, en étant les êtres les plus petits, parviennent à rétablir l'équilibre et la paix dans leur monde par la force de leur foi dans la vie, dans l'amitié et dans le droit de chaque être à vivre dans un environnement sain, et pourquoi pas, heureux!

La maladie la plus grave du XXIe siècle n'est pas le cancer ou le SIDA, mais la crainte qui alimente les maladies physiques et émotionnelles. La peur qui mine les testaments, les illusions et finalement le désir de vivre. «Les esprits invisibles qui dirigent vraiment le monde», pas les gouvernements, pas les entreprises, par ces multi-millionnaires qui font et défont sur la planète à leur guise, en blâmant les boucs émissaires qui les représentent dans les réunions internationales, et qui savent comment remuer les eaux de la panique dans la société.

La crise économique est le bouillon de culture de l'angoisse la plus profonde de l'homme. La peur du chômage sert de répulsif pour avoir à nous confronter tous les jours à des émotions que nous cachons. La peur de ne pas être un «assez bon professionnel», la peur d'être «trop jeune ou trop vieux», la peur de ne «pas être à la hauteur des exigences du changement», la peur de ne pas pouvoir assumer l’emprunt de la maison et les autres dépenses, la peur de perdre notre place dans l'échelle sociale que nous occupons, la peur de n’être «personne sans telle voiture ou telle maison», la peur que notre conjoint nous abandonne et que nos enfants ne nous aiment plus de la même façon parce que nous ne pouvons pas maintenir le niveau économique auquel nous les avions habitué en les gâtant.

Il est clair que faire face à nos propres peurs est un apprentissage de toute la vie. La première chose à apprendre est de savoir par où commencer. Nous avons tendance à être auto destructeurs et auto critiques de façon excessive, presque toujours envers nous-mêmes. De là la nécessité d’un changement radical d'attitude. Laisser de côté l'autocritique négative pour nous traiter avec amour et respect. Écouter comment nous nous sentons plutôt que de nous juger. Et, à partir de ce dialogue d'amour avec nous mêmes, prendre les décisions nécessaires pour nous donner uniquement le meilleur à nous-mêmes. Cette attitude va nous amener à repenser notre vie, avec des conséquences bilatérales qui vaudront, sans aucun doute, la peine d’être affrontées.

Pour nous aider dans le processus de «mettre des bonnes vibrations dans nos vies», chacun d’entre nous devra trouver les outils les mieux adaptés à sa nature, depuis un changement dans l'alimentation ou le sport, en passant par d'innombrables thérapies naturelles parmi lesquelles je conseillerais la pratique de la relaxation japonaise, le reiki, la musicothérapie, la thérapie des cristaux et de le yoga.

D'autre part, les plantes médicinales nous offrent toute leur richesse énergétique naturelle pour rétablir l'équilibre. L'Organisation Mondiale de la Santé recommande les élixirs floraux du Dr Bach, un chercheur britannique. Les élixirs floraux du Dr Bach, entre autres caractéristiques, aident l'homme à surmonter les divers états de la peur par les propriétés de guérison des fleurs.

Le Dr Bach propose le Mimule pour les peurs d’origine et de source connues, l'Hélianthème pour la panique extrême, y compris la mort. Le Tremble pour la peur de prendre des décisions, le Prunus pour la peur de perdre la raison et le Marronnier rouge, très utile dans les endroits où intervient la peur collective, comme dans les hôpitaux où il y a beaucoup de «préoccupation dans l’air». Les essences de fleurs offrent leur composition particulière pour nous aider à maintenir une attitude plus calme et détendue devant l'adversité à laquelle nous sommes confrontés. On peut les trouver dans les pharmacies et les herboristeries et il est conseillé de les prendre sur les conseils d'un thérapeute spécialisé.

Ce n’est pas une fiction que les humains recherchent la paix et l'harmonie dans leur vie et que chaque personne cherche, à sa façon, le moyen de trouver des «petits moments de bonheur», chose que les hobbits, les héros du roman Le Seigneur des Anneaux, arrivent à obtenir de façon naturelle et magique. Il est vrai que, même si on se sent petits dans le monde global, chaque créature est grande en soi. À la naissance, nous recevons la faculté de pouvoir regarder à l'intérieur de nous-mêmes, de manière instinctive, de retrouver la chaleur du ventre maternel et de pouvoir ainsi sortir de notre routine particulière, renforcés et sensibilisés pour vivre la vie et non lutter contre elle.

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