Le “mom-shaming”, qu’est-ce que c’est et pourquoi ça fait mal ?

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Après le “body-shaming” place au “mom-shaming” et c'est encore aux femmes à qui l'on dit quoi faire. En français, ce terme pourrait se traduire par le fait de couvrir de honte ou de culpabiliser les mères pour tout ou rien. Il désigne les critiques auxquelles les mamans font souvent face, dès leur grossesse et jusqu'à l'éducation de leurs enfants. Le “mom-shaming”, késako ? Et pourquoi ça fait si mal ? C'est parti ! 



« Mom-shaming », ça veut dire quoi exactement ?

Le « mom-shaming » désigne le fait de critiquer les choix d’une mère concernant l’éducation de ses enfants. Le nouveau terme tend à dénoncer une société qui se permettrait bien trop souvent de rabaisser les parents, et plus souvent la maman. Lorsque leurs façons de faire ou de ne pas faire ne correspondent pas à certaines attentes, les critiques vont bon train. Plus encore, le “mom-shaming” désigne le fait que tout est bon pour juger. Les mères qui allaiteraient trop longtemps et celles qui n’allaitent pas. Les trop laxistes et les trop couveuses. Tout est bon pour donner un avis, bien souvent négatif.
Observées un peu partout, à la crèche, dans les transports, au parc et en famille, les mamans sont culpabilisées dans leur nouveau rôle déjà si difficile à gérer au quotidien. Les règles, les exigences et les conseils sont fréquents et bien souvent soumis par d’autres parents… le monde à l’envers !



Quelles sont les conséquences du mom-shaming ?

Dans une période où les mamans se posent déjà un milliard de questions, le « mom-shaming » dévaste, leur allant droit au cœur. Et comment pourrait-il en être autrement ? Les journées des jeunes parents sont généralement animées par la peur de mal faire. Les certitudes sont rares et la confiance est fragile. Et puis, être jugé n’est jamais agréable, nous sommes d’accord. Mais quand, en plus, il s’agit d’essuyer une critique sur ce qui touche au bien-être de nos enfants, à nos propres valeurs éducatives ou à nos aptitudes à gérer la parentalité… Il y a de quoi s’énerver ou pleurer dans un coin, c’est selon.
Le « mom-shaming » est à l’opposé de la bienveillance, car il ne pose aucune question. Le « mom-shaming » ne cherche pas à comprendre certains choix, ne s’intéresse pas aux différences, n’est pas curieux pour un sou… Non, il sous-entend au contraire qu’il n’y a qu’une seule vérité et que le reste ne vaut rien. Ni ceux qui jugent, ni ceux qui sont jugés ne sortent grandis après des pics et commentaires déplaisants.

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Que faire contre le « mom-shaming » ?

Déjà, le fait d’avoir nommé cette pratique la met en lumière. Pratiquants du « mom-shaming », nous vous voyons. Et, dans une époque qui se veut orientée vers l’échange, le droit, et la liberté, c’est tout de même bien dommage de ne pas faire le choix de la bienveillance.
Et puis, chères mamans, bien que ce soit plus facile à dire qu’à faire, essayez à tout prix de ne pas prendre les critiques personnellement. C’est bien connu, les commères manquent cruellement de confiance en elles et, attention, c'est contagieux
En fait, arrêtons tout simplement de nous juger entre nous. Les parents font comme ils peuvent et ils s’en sortent très bien !
 

Crédits photos : Nicoleta Ionescu

 

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