Seules les femmes sans utérus ou souffrant d’une pathologie les empêchant d'être mères auront accès à la GPA (Gestation Pour Autrui). Sans coût supplémentaire pour ces futures mamans, la procédure reste cependant inaccessible aux couples homosexuels.


Après deux ans de débats, le Portugal vient d’adopter une loi permettant l’accès, sous certaines conditions, à la GPA.

La femme qui portera le bébé ne devra pas avoir de contact avec la famille d’accueil, qui ne lui versera pour sa part de compensation d'aucune sorte. La GPA ne sera en outre autorisée que pour les femmes se trouvant dans l’impossibilité d’un point de vue médical de mener à bien une grossesse ; la procédure sera alors gratuite.

Selon l'Association Portugaise de la Fertilité, cette mesure devrait éviter à des milliers de couples de se rendre au Brésil, en Inde ou aux États-Unis pour trouver une femme disposée à mener une grossesse et à leur laisser ensuite le bébé dont elle aura accouché, une pratique légale et courante dans ces pays.

Le nouveau texte de loi a également apporté quelques modifications aux domaines touchant la fertilité et notamment concernant les techniques d'insémination artificielle auxquelles les femmes seules et les femmes homosexuelles auront maintenant librement accès ; les couples homosexuels pourront également adopter sur le territoire portugais.

La GPA dans les autres pays

Certains pays autorisent la GPA de façon plus ou moins réglementée ; c’est le cas de l’Afrique du Sud, du Royaume-Uni, du Canada, des États-Unis, de l’Argentine ou de l’Australie.

En France, comme en Espagne, en Allemagne ou au Québec, cette pratique est interdite.

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