Avec le changement d’heure vient aussi le printemps. Si l’adaptation au premier se fait assez rapidement, s’habituer au changement de saison est un peu plus difficile.
Les principaux effets des nouvelles conditions dues au changement saisonnier sont d’abord hormonaux. Les journées sont plus longues et l'exposition à la lumière inhibe la production de mélatonine, l'hormone qui régule le cycle veille-sommeil et qui est activée par l'obscurité. Les enfants sont ceux qui souffrent le plus, car ils sont plus sensibles à la lumière et à la température, alors que les adultes ont leur vie rythmée par les obligations sociales et ressentent moins ce changement de « lumière ».
Voyez comme le phénomène est plus évident chez les animaux qui changent leur comportement en fonction de la saison... La conséquence de ce changement d'heure est qu'il est plus difficile de s'endormir, ce qui transforme la fatigue en un symptôme « habituel », même s’il ne s’agit pas d’une maladie.
L'horloge biologique a des difficultés à se synchroniser avec les variations de lumière et de température. Mais en compensation, au fur et à mesure que les jours s'allongent, la production de sérotonine, aussi appelée «hormone du bonheur» ou «neuromédiateur du bien-être», augmente, provoquant un sentiment de joie...