Savez-vous à quel point il peut être dommageable pour un enfant, pour l’estime qu’il a de lui-même, de lui mettre une étiquette comme « le petit rigolo » ou « la petite fille modèle » ? Voilà comment faire pour l'éviter.
Les étiquettes nous accompagnent tout au long de notre vie. Les parents ne se rendent pas toujours compte à quel point cette marque qui paraît indélébile malgré les années qui passent peut affecter l'estime de soi des enfants. Nous devons donc éduquer nos enfants en allant au-delà de la façon dont nous les voyons.
Ai-je moi-même une étiquette ?
Avant de parler d'étiquettes, commençons par nous demander : ai-je conservé une étiquette de mon enfance ? En quoi cela m’a-t-il touché ? La façon dont nous nous sommes construits aura-t-elle des répercussions à l’âge adulte ? Si nous permettons à nos enfants de grandir dans une bonne estime d’eux-mêmes, nous en ferons des enfants heureux et les aiderons, chaque jour, à mieux se connaître.
Construire l’émotionnel de l’enfant dans l’acceptation
Pour construire l’émotionnel, il ne suffit pas de beaucoup d’amour, il faut aussi intégrer l’acceptation à la forme d’éducation. Même si l’on souhaite que nos enfants nous ressemblent sur certaines choses, nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu'ils agissent de la même manière.
On ne range pas les gens dans des catégories !
Comment faire pour éviter les remarques du type : « Tu es égoïste ! » ou « Tu es maladroite ! ». Tout simplement en faisant référence à l’attitude de l’enfant par un message clair qui lui laisse la possibilité de changer et d’apprendre : « Je n’ai pas apprécié ce que tu as fait. Je sais que tu peux mieux faire ». Et, dans tous les cas, faire comprendre à l’enfant que même s’il fait des choses qui ne nous paraissent pas bien, nous l’aimons toujours : « Je t’aime, que tu fasses des choses qui me plaisent ou d’autres qui me plaisent moins ».
Cela rassurera l’enfant sur le fait que ce n’est pas parce qu’il fait certaines choses que nous l’aimons moins. Il est important de rappeler à l’enfant que nous l’aimons pour ce qu’il est, pas pour ce qu’il fait.
