Les 8 points essentiels au bonheur de l'enfant

Petit garçon qui joue avec son papa

Quand vous avez un enfant, vous désirez essentiellement qu’il soit en bonne santé et heureux. Découvrez quels sont les éléments clés du bonheur pendant l'enfance, en huit points fondamentaux.

 

1. Être gentil

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Les enfants aimables ressentent des niveaux plus élevés de satisfaction et d'énergie, ils sont plus affectueux et amicaux et bénéficient d’une stabilité dans leur environnement social (l’école, essentiellement). Sans surprise, plusieurs études ont montré que, à l’âge adulte, la gentillesse et l'intelligence sont les caractéristiques les plus pertinentes qui sont prises en compte lors de la recherche d'un partenaire dans n'importe quelle culture.

 

2. Remercier

Les enfants qui développent une attitude de reconnaissance et de gratitude pour les choses qu'ils possèdent, considèrent ce qui est habituel comme un cadeau. Cela favoriserait en plus la stabilité mentale et enrichirait la croissance au sein de l'environnement familial. Quand nous montrons du respect pour des choses faites à notre encontre, nous apprécions également l'importance que nous avons aux yeux des autres, créant un sentiment d'appartenance et de sécurité au sein de la communauté.

 

3. Le positivisme

Les enfants éduqués dans une interprétation positive du monde sont des enfants plus sûrs d'eux, qui ont confiance en eux. Les personnes positives ont plus de contrôle sur leur esprit et leurs interprétations de la réalité sont fondamentales pour atteindre le bonheur complet. À l'âge adulte, le positivisme aide à trouver des opportunités (au niveau personnel et professionnel) et à se concentrer sur des solutions de façon plus directe. En outre, ces personnes sont souvent généreuses, persévérantes et responsables, elles dépriment moins et tendent à être très appréciées dans leurs cercles sociaux en raison de l'empathie et de l'énergie générées par cette attitude.

 

4. Ne pas coller une étiquette

Les étiquettes limitent et entravent le développement de l'identité de l'enfant. « Tu es un méchant garçon » ou « quelle pleurnicheuse » sont des descriptions qui sont parfois utilisées face à certains enfants qui réitèrent leurs comportements.  Cela prédispose l'enfant à façonner son attitude pour correspondre à ce profil. La meilleure façon de développer le bonheur pendant l'enfance est de traiter les enfants sans les cataloguer : il ne faut pas commettre l'erreur de leur coller une étiquette, comme si être méchant était quelque chose de propre à l'enfant et qu'il soit incapable de changer.  Le risque est que l'enfant s'identifie à ce qualificatif et le ressente comme « je suis comme cela, et donc je ne vais pas changer ».  Il est possible de mettre en place une sorte d’alternative : « Tu es un bon garçon, mais parfois tu te comportes mal », en se concentrant sur le comportement à améliorer.

 

5. Ne pas dramatiser

Plus tôt nous commençons à éduquer les enfants afin qu'ils donnent aux choses leur juste valeur, au mieux ils apprendront à distinguer les valeurs qui comptent vraiment dans la vie. Parfois, on a l'impression que certains parents dramatisent plus sur l'échec à un examen, alors qu'il y a une session de rattrapage que sur des comportements inapropriés qui devraient disparaître, comme frapper ses frères et sœurs ou d'autres enfants, insulter ou manquer de respect.

 

6. L’accomplissement personnel

Les enfants sont 49% plus heureux s'ils atteignent leurs objectifs par eux-mêmes. Les psychologues utilisent le principe de la restriction des privilèges (ordinateur, téléphone mobile), pour provoquer la réaction de normalisation « consentie » de la part de l'enfant, qui apparaît après les premières réactions de colère du petit et la résistance des parents à la confiscation des objets du quotidien. De nombreux parents l’expliquent « cela fait longtemps que je n'ai pas vu mon enfant si sage ». De la naissance à l’adolescence, ces derniers temps, les enfants souffrent de plus en plus du « syndrome de l'enfant insatiable », que l'on reconnaît lorsque leurs attitudes conduisent à des troubles de la personnalité et du comportement, provoquant l'isolement, la marginalisation et l’insatisfaction personnelle.

« Les enfants ont de plus en plus de choses et on ne peut pas dire qu'ils soient plus heureux, mais nous pouvons affirmer que, quand ils manquent de certaines choses qu'ils considèrent comme indispensables, comme le portable ou l’ordinateur, leurs accès de colère sont intenses. Par ailleurs, en général, plus les enfants ont de choses, plus ils en veulent, du fait du désir insatiable que suppose la forte demande qui existe aujourd'hui.

Il arrive un moment où les parents sont incapables de fournir plus de satisfaction à leurs enfants. Les parentseux-mêmes ne sont plus satisfaits car ils voient que  le niveau d’exigence des enfants ne diminue pas et que l’implication dans des activités qui exigent un effort et qui, peut-être, sont moins reconnues à court terme, comme les études ou l'aide aux tâches ménagères » se réduit.

 

7. L’autonomie

Les enfants développent leur indépendance de l’environnement familial à mesure qu'ils grandissent, cela renforce leur estime et confiance en soi. Leur permettre de jouer seuls ou les laisser effectuer certaines tâches ménagères simples est aussi un moyen de les sensibiliser à l’égalité. Cela aide à favoriser une bonne autonomie chez l'enfant, autonomie qui le rend plus heureux et sûr de lui. Il est également bon de laisser l'enfant se fâcher. Parfois, les parents ont tendance à « sauver » leurs enfants de toute contrariété, mais cela limite leur autonomie et leur capacité à éprouver des sentiments. Et il n'est pas mauvais non plus de se sentir triste parfois !

 

8. L'intelligence émotionnelle de l'enfant

Il est très important d'éduquer l'enfant à développer ces compétences, c'est-à-dire d’apprendre à contrôler et réguler ses émotions pour résoudre pacifiquement les problèmes. Cela crée de la tranquillité et de l'harmonie dans le caractère des petits. Les émotions sont bonnes et les enfants réagissent d’une façon physique face à elles, produisant des éléments biochimiques générés par le cerveau qui aident à détecter s'il y a du danger, à se protéger du mal, à surmonter les peurs, etc.

En s’adaptant, à tous les âges, pour savoir quelles compétences doivent être développées à chaque étape, les enfants développent leur connaissance personnelle et individuelle, leur identité, leur estime de soi, ce qui détermine en grande partie le succès dans leur vie adulte.

 

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