Le dessin est un moyen d’expression pour un enfant avant qu’il ne puisse écrire ou maîtriser le langage. Il commence par des gribouillis qui ont l’air anodins mais qui ont une véritable signification. Dans les dessins de vos enfants, vous verrez désormais des traits de sa personnalité et un moyen de mieux le connaître.
Le dessin chez l'enfant : bien plus qu'une simple activité créative
Le dessin représente un langage universel pour les enfants, bien avant qu'ils ne maîtrisent pleinement la parole. À travers leurs créations graphiques, ils expriment leurs émotions, leurs préoccupations, leur vision du monde et leur développement psychologique. L'enfant s'exprime avec le dessin par la manière dont il remplit la feuille, les couleurs qu'il utilise, la force avec laquelle il appuie son crayon.
Les dessins d'enfants dépeignent ce qu'ils ressentent et ce qu'ils voient. Ce ne sont jamais des traits dépourvus de sens. Avoir conscience de cette richesse vous permettra d'éviter de passer à côté de leurs intérêts et humeurs qu'ils ne peuvent exprimer avec des mots. Il ne s'agit pas de faire une analyse précise mais plutôt de déceler des tendances pour mieux comprendre la construction de leur personnalité au fil du temps.
Avec la motricité fine, l'enfant commence à savoir tenir un crayon aux environs de 18 mois. Ces tracés stimulent aussi leur imagination en plus d'être ludiques. Le dessin permet de développer la motricité, la perception tactile, la créativité et constitue un excellent moyen d'expression émotionnelle pour les tout-petits.
Il est important de replacer chaque œuvre dans son contexte : travail réalisé à l'école, à la suite d'un événement particulier, influence de l'humeur du moment. Souvenez-vous qu'il s'agit d'un instantané traduisant l'état psychologique de l'enfant à un moment donné, et que l'interprétation des dessins n'est pas une science exacte.

Dessins d'enfants : les grandes lignes et leur signification
La forme générale des tracés révèle des aspects fondamentaux de la personnalité de l'enfant et de son rapport au monde extérieur.
Une esquisse arrondie décrit un enfant extraverti, qui s'ouvre facilement vers le monde extérieur et qui se fait rapidement des amis. Ces grands cercles sont faits généralement par des enfants joyeux de nature et qui aiment les autres. Ce sont des enfants qui aiment partager et découvrir de nouvelles choses. Un enfant qui fait des gribouillis arrondis a besoin d'espace et n'est pas confortable lorsqu'on lui impose de nombreuses limites.
Une esquisse plutôt angulaire avec des virages brusques évoque un introverti ou un enfant timide. Ce genre d'enfant a besoin qu'on le protège et nécessite du calme pour se sentir en sécurité. C'est un enfant souvent nerveux qui a besoin de repères stables. Il fera une sélection réfléchie de ses amis et de ses jouets, privilégiant la qualité à la quantité dans ses relations.
Analyse de la force du trait : Un trait appuyé peut indiquer une forte personnalité, de la détermination, mais aussi parfois de l'agressivité ou du stress. À l'inverse, un trait léger suggère souvent de la sensibilité, de la délicatesse, mais peut également révéler un manque de confiance en soi ou une fatigue physique.
Densité du dessin : Un enfant qui remplit entièrement sa feuille manifeste souvent un besoin d'occupation de l'espace, une nature expansive et dynamique. À l'inverse, un dessin concentré dans un petit espace peut révéler de la timidité, de l'inhibition ou un besoin de sécurité.
Gribouillages d'enfants : le point de départ du crayon
L'endroit où l'enfant commence son dessin sur la feuille révèle des informations précieuses sur sa psychologie et son rapport à l'environnement.
Quand un dessin commence au centre de la feuille, il s'agit généralement d'un enfant égocentrique. Le besoin d'attention est un trait commun des tout-petits et parfaitement normal jusqu'à environ 6-7 ans. Si l'enfant a plus de 7 ans, ce n'est plus un trait de caractère typique de son âge. Au-delà de cet âge, cet acte évoque un semblant d'arrogance qui masque souvent une faible acceptation de soi.
Si le premier trait commence à droite, il s'agit d'un enfant au penchant pour l'indépendance, qui ne craint pas de faire des découvertes et d'avancer vers l'avenir. Cette orientation traduit une tendance à l'extraversion et une curiosité naturelle pour la nouveauté. L'enfant manifeste une confiance en ses capacités et une envie d'explorer le monde.
Par contre, si le premier trait commence à gauche, c'est un enfant attaché au passé qui se réconforte dans le bonheur auprès de sa maman et qui n'ira pas de lui-même vers les autres. C'est un enfant qui a besoin de se sentir encouragé, cependant sans trop de pression. Il va falloir user de patience pour l'inciter à regarder vers l'extérieur et s'ouvrir aux nouvelles expériences.
Position en haut de la feuille : Un dessin qui débute en haut de la page révèle souvent un enfant optimiste, tourné vers l'intellect et l'imagination. Cette position peut également indiquer des aspirations élevées et une certaine spiritualité.
Position en bas de la feuille : À l'inverse, un début de dessin en bas de page peut suggérer un enfant plus terre-à-terre, pratique, mais parfois aussi insécurisé ou déprimé. Cette position peut révéler un besoin de stabilité et d'ancrage.
Les stades de développement du dessin enfantin
Gribouillages d'enfants dépeignent ce qu'ils ressentent et ce qu'ils voient. Ce ne sont jamais des traits dépourvus de sens. Les premiers dessins d'enfants sont faits sous le coup de l'impulsion, sans contrôle conscient. L'éveil à l'art se fait discrètement. Par la suite, ses capacités manuelles vont augmenter progressivement.
La maîtrise du trait sera plus marquée, tout comme la connaissance du matériel. Ils choisiront alors les couleurs et les crayons qu'ils préfèrent selon leurs goûts personnels qui se développent. L'amélioration des dessins sera plus notable encore, une fois que l'enfant ira à l'école maternelle où il bénéficiera d'un apprentissage plus structuré.
Phase de gribouillage libre (12-20 mois) : L'enfant découvre le plaisir de laisser une trace. Ses mouvements sont larges, non contrôlés, et il explore les sensations kinesthésiques. Il remplit la feuille de manière désordonnée, souvent en débordant. Cette phase correspond à la découverte du pouvoir créateur et à l'expression du mouvement.
Gribouillages d'enfants et leurs significations détaillées
- Gribouillage contrôlé (vers 20 mois). Vers 20 mois, l'enfant trace des traits plus précis et des formes volontaires. Sa façon de tenir son crayon s'est aussi améliorée et il peut appliquer de la douceur dans le tracé. Là encore, il remplit la feuille, tant qu'il y a de l'espace à noircir. Il peut alors traduire ce qu'il voit par des lignes ou des cercles. Il transmet aussi ses idées à travers des formes qu'il commence à maîtriser.
À ce stade, l'enfant développe sa coordination œil-main et commence à comprendre la relation de cause à effet entre son geste et le résultat sur le papier. C'est une période cruciale pour l'acquisition de la motricité fine qui servira plus tard pour l'écriture.
- Gribouillage représentatif (30-48 mois). C'est entre le 30ème et le 48ème mois que l'enfant est en mesure de décrire son dessin et de donner une explication à celui-ci. Le dessin ne reflète pas forcément l'objet de la perspective des parents et pourtant, pour l'enfant, c'est sa réalité. Par exemple, il peut faire un carré pour représenter une maison ou un rond avec des bâtons pour figurer une personne.
Cette phase marque l'émergence de la fonction symbolique : l'enfant comprend qu'un trait peut représenter quelque chose d'autre que lui-même. C'est le début de l'abstraction et de la capacité à utiliser des symboles pour communiquer des idées.
- Gribouillage pré-schématique (3-7 ans). Entre 3 et 7 ans, l'enfant dessinera de manière plus expressive des objets, des personnes ou des animaux. Les proportions ne sont pas respectées car l'enfant dessine en fonction de l'importance émotionnelle qu'il accorde aux éléments. Une maman peut être immense tandis qu'une maison sera minuscule.
Les couleurs ne correspondent pas nécessairement à la réalité : un cheval peut être violet et un arbre rouge. L'enfant privilégie l'expression de ses émotions et de sa créativité plutôt que la reproduction fidèle de la réalité.
- Gribouillage schématique (7-9 ans). De 7 à 9 ans, les dessins gagnent en expression et en organisation. Ils peuvent montrer une direction, un paysage ou raconter une véritable histoire. L'enfant développe des schémas répétitifs pour représenter des objets familiers et commence à respecter davantage les proportions et les couleurs réalistes.
Cette période correspond à l'âge scolaire où l'enfant acquiert de nouvelles connaissances sur le monde qui l'entoure. Ses dessins deviennent plus organisés et témoignent d'une meilleure compréhension des relations spatiales.
- Phase réaliste (9-12 ans). L'enfant peut devenir un excellent dessinateur. Aux détails réalistes et au respect des proportions, s'ajoutent les ombres et la perspective de mieux en mieux gérées. À ce stade, l'enfant utilise ses compétences graphiques pour exprimer des idées et des émotions complexes, reflétant une maturation cognitive accrue.
L'importance des couleurs dans les dessins d'enfants
Les couleurs choisies par l'enfant constituent un langage émotionnel riche qui mérite une attention particulière. Chaque couleur peut être associée à des émotions et des états psychologiques spécifiques.
Le rouge : Couleur de l'énergie, de la passion, mais aussi parfois de l'agressivité ou de la colère. Un usage important du rouge peut indiquer un tempérament vif, de l'enthousiasme, mais aussi parfois des tensions ou des frustrations.
Le bleu : Symbolise généralement le calme, la sérénité, la stabilité émotionnelle. Un enfant qui privilégie le bleu est souvent paisible, réfléchi et peut manifester un besoin de tranquillité.
Le jaune : Couleur de la joie, de l'optimisme et de l'intelligence. Elle traduit souvent une nature gaie et curieuse. Un usage excessif peut parfois révéler une certaine anxiété ou un besoin d'attention.
Le vert : Associé à l'équilibre, la croissance et la nature. Il peut indiquer un enfant en harmonie avec son environnement ou exprimant un besoin de calme et de sécurité.
Le violet : Couleur de la créativité, de l'imaginaire et parfois de la mélancolie. Elle peut révéler une nature artistique ou un monde intérieur riche.
Le noir : Souvent associé à tort à la tristesse, le noir peut simplement exprimer l'élégance ou la sophistication. Cependant, un usage exclusif peut parfois signaler un malaise ou des difficultés émotionnelles.
Le orange : Mélange de rouge et de jaune, il exprime souvent l'enthousiasme, la sociabilité et l'énergie positive. C'est une couleur qui révèle généralement un tempérament extraverti.
Interpréter les thèmes récurrents dans les dessins
Certains sujets reviennent fréquemment dans les dessins d'enfants et méritent une attention particulière pour comprendre leur monde intérieur.
Le bonhomme : Premier personnage que dessine l'enfant, généralement vers 3-4 ans. L'évolution du bonhomme (bonhomme têtard, puis avec un corps, des détails...) suit le développement cognitif. La taille, la position et les détails du bonhomme révèlent l'image que l'enfant a de lui-même et des autres.
La maison : Symbole de sécurité, de famille et d'intimité. Une maison bien proportionnée avec des détails (porte, fenêtres, cheminée) suggère un sentiment de sécurité familiale. Une maison fermée peut indiquer un besoin de protection, tandis qu'une maison ouverte révèle souvent une nature accueillante.
L'arbre : Représentation symbolique de la croissance et de la vitalité. Le tronc symbolise l'énergie physique : plus il est large, plus l'enfant peut refaire facilement son énergie. Les branches et feuilles sont liées au développement intellectuel et à la créativité. Un arbre touffu révèle une imagination débordante, tandis qu'un arbre peu fourni peut indiquer un besoin de stimulation.
Le soleil : Symbole universel de chaleur, de protection et d'optimisme. Sa présence indique généralement un état d'esprit positif. Sa position (coin de la feuille, centre, caché derrière des nuages) peut révéler l'état émotionnel de l'enfant.
Les animaux : Souvent porteurs de symboliques spécifiques. Le chien représente la fidélité et l'affection, le chat l'indépendance, les oiseaux la liberté... L'enfant projette souvent ses propres traits de caractère ou ses aspirations à travers les animaux qu'il dessine.
L'organisation spatiale et les proportions
La façon dont l'enfant organise l'espace de sa feuille et les proportions qu'il donne aux différents éléments révèlent des aspects importants de sa psychologie.
Le positionnement des sujets : Un enfant sûr de lui se représente généralement au centre de son monde. L'organisation des éléments révèle l'importance qu'il leur accorde : ce qui est grand à ses yeux sera dessiné en grand.
Les proportions : L'enfant dessine en grand ce qui est important émotionnellement pour lui. Dans un dessin de famille, un membre dessiné plus grand que les autres occupe une place prépondérante dans l'affection ou les préoccupations de l'enfant.
La symétrie : Une recherche excessive de symétrie peut révéler un besoin de contrôle ou d'ordre, parfois lié à de l'anxiété. À l'inverse, une asymétrie créative suggère souvent spontanéité et créativité.
L'utilisation de l'espace : Un dessin qui déborde de la feuille peut indiquer une nature expansive ou un besoin d'espace. Un dessin confiné dans un petit coin peut révéler timidité ou insécurité.
Signes d'alerte et signaux préoccupants
Bien que la plupart des dessins d'enfants soient parfaitement normaux, certains éléments peuvent nécessiter une attention particulière de la part des parents ou des éducateurs.
Répétition excessive : Si un enfant dessine compulsivement le même sujet de manière répétitive pendant des semaines, cela peut révéler une préoccupation ou un traumatisme. Attention toutefois : la répétition peut aussi signifier que l'enfant a été félicité pour ce dessin et souhaite reproduire ce succès.
Violence graphique : Des scènes de violence explicite, des armes ou des représentations agressives répétées peuvent nécessiter une discussion avec l'enfant pour comprendre l'origine de ces préoccupations.
Absence de couleurs : Un enfant qui refuse systématiquement d'utiliser des couleurs ou ne dessine qu'en noir peut traverser une période difficile, bien que cela puisse aussi être un choix esthétique temporaire.
Régression graphique : Un enfant qui maîtrisait certaines techniques et revient brutalement à des formes plus primitives peut exprimer un malaise ou vivre une période de stress.
Omissions significatives : Dans un dessin de famille, l'absence d'un membre ou de lui-même peut révéler des tensions relationnelles ou des sentiments d'exclusion.
Comment encourager l'expression artistique de votre enfant
À tous les âges, n'oubliez pas d'encourager et de féliciter votre enfant. C'est capital pour son développement psycho-émotionnel et pour maintenir sa motivation créative.
Créer un environnement propice : Mettez à disposition de votre enfant du matériel varié (crayons, feutres, peinture, différents papiers) dans un espace dédié où il peut s'exprimer librement sans crainte de salir.
Éviter les jugements : Ne critiquez jamais un dessin d'enfant et évitez les comparaisons avec d'autres enfants. Chaque création est unique et révèle une part de sa personnalité.
Poser des questions ouvertes : Plutôt que de deviner ce que représente le dessin, demandez à l'enfant de vous le raconter : "Peux-tu me parler de ton dessin ?" Cette approche encourage l'expression verbale et évite les malentendus.
Respecter son rythme : Certains enfants dessinent énormément, d'autres peu. Respectez les préférences de votre enfant sans le forcer, mais continuez à lui proposer régulièrement cette activité.
Valoriser le processus : Intéressez-vous autant au plaisir que prend votre enfant à dessiner qu'au résultat final. Le processus créatif est aussi important que l'œuvre terminée.
Quand consulter un professionnel
Dans certains cas, il peut être utile de faire appel à un professionnel pour analyser les dessins de votre enfant plus en profondeur.
Psychologue pour enfants : Si les dessins révèlent des préoccupations persistantes ou des signes de détresse émotionnelle, un psychologue spécialisé dans l'enfance peut vous aider à mieux comprendre la situation.
Art-thérapeute : Ce professionnel utilise l'expression artistique comme moyen thérapeutique. Il peut être particulièrement indiqué pour les enfants qui ont des difficultés à s'exprimer verbalement.
Ergothérapeute : Si vous observez des difficultés importantes dans la tenue du crayon ou la motricité fine, un ergothérapeute peut évaluer et traiter d'éventuels troubles du développement moteur.
Éducateur spécialisé : Pour les enfants présentant des troubles du développement, un éducateur spécialisé peut adapter l'activité graphique aux besoins spécifiques de l'enfant.
Les bienfaits du dessin sur le développement
Au-delà de l'aspect interprétatif, le dessin offre de nombreux bénéfices pour le développement global de l'enfant.
Développement moteur : Le dessin améliore la coordination œil-main, la motricité fine et prépare à l'écriture. Il renforce les muscles de la main et développe la précision gestuelle.
Développement cognitif : L'activité graphique stimule l'observation, la mémoire, l'attention et la capacité de planification. Elle favorise le développement de la pensée symbolique et abstraite.
Développement émotionnel : Le dessin permet l'expression des émotions, aide à la gestion du stress et développe la confiance en soi. Il constitue un exutoire sain pour les tensions émotionnelles.
Développement social : Partager ses dessins favorise la communication et les échanges. Cela développe l'empathie et la capacité à comprendre les perspectives d'autrui.
Créativité et imagination : L'expression artistique libre stimule la créativité, l'innovation et la capacité à trouver des solutions originales aux problèmes.
Évolution et abandon du dessin à l'adolescence
Il est important de comprendre pourquoi beaucoup d'enfants abandonnent le dessin vers 8-9 ans et comment accompagner cette transition.
Le "mur du réalisme" : Vers 8-9 ans, les enfants deviennent plus critiques envers leurs productions et souhaitent un rendu plus réaliste. Ne parvenant pas toujours à atteindre ce niveau, certains se découragent et abandonnent.
Influence sociale : Les jugements des pairs et les comparaisons peuvent décourager certains enfants qui se croient "moins doués" que d'autres.
Évolution des intérêts : L'adolescence apporte de nouveaux centres d'intérêt et le dessin peut être temporairement délaissé au profit d'autres activités.
Comment accompagner : Continuez à valoriser l'expression créative sous toutes ses formes, proposez des techniques artistiques diversifiées et rappelez que l'art n'est pas une compétition mais un moyen d'expression personnelle.
Questions fréquentes sur l'interprétation des dessins
1. Mon enfant dessine toujours en noir, dois-je m'inquiéter ?
Pas nécessairement. Le choix du noir peut être esthétique ou pratique. Observez l'évolution dans le temps et l'humeur générale de votre enfant. Si ce choix s'accompagne d'autres signes de tristesse, une discussion peut être utile.
2. À quel âge un enfant devrait-il savoir dessiner un bonhomme complet ?
Vers 5-6 ans, la plupart des enfants dessinent un bonhomme avec tête, corps, bras et jambes. Cependant, chaque enfant évolue à son rythme et ces étapes peuvent varier de plusieurs mois.
3. Mon enfant ne veut jamais dessiner, est-ce normal ?
Certains enfants préfèrent d'autres modes d'expression (construction, musique, mouvement). Respectez ses préférences tout en continuant à proposer occasionnellement l'activité graphique.
4. Comment interpréter un dessin très chargé avec beaucoup d'éléments ?
Un dessin très riche peut révéler une imagination débordante, un besoin d'occuper l'espace, ou parfois une certaine anxiété. L'important est d'observer l'évolution et le bien-être général de l'enfant.
5. Mon enfant gomme beaucoup ses dessins, que cela signifie-t-il ?
Cela peut indiquer un certain perfectionnisme, un manque de confiance en soi, ou simplement une volonté d'améliorer son travail. Encouragez-le en valorisant le processus autant que le résultat.
Conclusion
Les gribouillages et dessins d'enfants constituent une fenêtre précieuse sur leur monde intérieur, leurs émotions et leur développement. Loin d'être de simples activités ludiques, ils représentent un langage complexe que les parents peuvent apprendre à décoder avec bienveillance et patience. L'interprétation des dessins doit toujours se faire avec prudence, en tenant compte du contexte, de l'âge de l'enfant et de son évolution globale. L'objectif n'est pas de transformer chaque parent en psychologue, mais plutôt de développer une meilleure compréhension et une communication plus riche avec nos enfants.
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