Les premiers pas d'un enfant est l'un des événements les plus attendus par la famille et celui qui éveille le plus de doutes. Nous répondons à vos questions les plus fréquentes.

 

La plupart des enfants apprennent à marcher aux alentours de 14 mois, mais un retard n'indique pas forcément un problème car la constitution physique peut ralentir ce processus. Toutefois, lorsque l’enfant commence à faire ses premiers pas, les parents se posent de nombreuses questions, auxquelles nous répondons.


À quel âge un enfant commence-t-il à marcher, en moyenne ?

Selon une étude réalisée auprès de 328 enfants âgés de 6 mois à 3 ans, l'âge moyen pour commencer à marcher est de 13 mois et 27 jours. En général, les enfants marchent avant 16 mois.

Mon enfant a commencé à marcher plus tard, est-ce un problème ?

Non. La marche est un événement naturel qui se déclenche à la suite d'un stimulus biologique très fort. On ne peut pas aller contre ce phénomène, même dans des conditions externes très défavorables. De nombreuses études ont montré que les enfants grandissant dans des institutions, recevant peu d'amour et privés de relations humaines, peuvent connaître des difficultés dans le développement du langage ou l’apprentissage de la lecture ou de l’écriture, mais ils n’ont aucun problème pour apprendre à s'asseoir, à marcher à quatre pattes et à marcher. Il n'y a donc pas de « bon » âge pour commencer à marcher. Chaque enfant a sa personnalité et son propre rythme de développement, qui doit toujours être respecté et auquel il faut s'adapter.

Mon enfant a marché tard, aura-t-il des problèmes d'apprentissage ?

Bien sûr que non ! Marcher plus tôt ou plus tard ne permet pas de faire des prévisions sur les futures performances scolaires ou sur les autres compétences de l’enfant en matière d’apprentissages. La marche s’acquiert naturellement, tôt ou tard, selon de savants stimuli biologiques liés à des facteurs héréditaires.

Que peut-on faire pour aider l’enfant à apprendre à marcher ?

D’abord, créer un espace «sûr » pour ses premières explorations : protéger les parties saillantes du mobilier, supprimer les tables dangereuses aux angles pointus, enlever, si possible, les tapis, et installer une barrière devant les escaliers. Ensuite, favoriser les situations qui stimulent la curiosité de l’enfant dans un environnement qui permet la liberté de mouvement et l’encourage à être autonome. Essayer de ne pas trop l’assister en lui donnant immédiatement le jouet qu’il cherche, en le relevant à chaque fois qu’il tombe ou en se plaçant devant lui lorsqu’il fait un pas. Il faut laisser à votre enfant le temps d'observer son environnement et d’aller spontanément vers ce qui peut susciter son intérêt. Dans tous les cas, il est important de ne jamais le forcer à brûler les étapes.

Que faire si votre enfant ne marche qu’en vous donnant la main ?

Même quand ils sont capables de marcher seuls, de nombreux enfants cherchent un appui avant de faire un pas. Il ne faut pas les forcer à se détacher, ni les gronder pour leur insécurité. Au contraire, il est important d'attendre patiemment et en toute confiance le moment où ils se décideront à se lancer, quand ils se sentiront plus sûrs.

Que faire quand l’enfant tombe ?

Quand un enfant commence à faire ses premiers pas, les chutes sont inévitables. Vous devez éviter d’en faire un drame, rester près de lui pour le rassurer et l'encourager sans montrer de pitié ou de condescendance, et le laisser se relever seul. Chaque fois que l’enfant tombe, il apprend à gérer l'adversité, à ne pas se décourager face à des obstacles. En donnant aux chutes leur juste valeur, il ne se découragera pas.

Même si l'enfant se cogne la tête, les blessures sont presque toujours bénignes et, en général, les dommages se limitent à l'apparition d'un bleu et d'un léger gonflement, qui ont tendance à guérir spontanément en quelques jours. Pour soulager la douleur dans ces cas, il peut être utile d'appliquer sur la zone affectée une compresse de gaze, ou bien un mouchoir, imbibés d'eau froide.