Il s'agit d'une pratique qui offre de nombreux bienfaits pour le bébé et la maman. De plus, c'est un droit qui protège le nouveau-né, et il devrait donc être respecté chaque fois que cela est possible. Découvrons, avec l'expertise des spécialistes, l'importance du contact peau à peau avec le bébé.
Le contact peau à peau consiste à placer le nouveau-né nu en position ventrale sur le torse nu de la mère après un accouchement vaginal ou une césarienne.
Selon le moment où il est réalisé, le contact peau à peau peut être considéré comme immédiat, lorsqu'il est pratiqué dans les dix minutes suivant l'accouchement, ou précoce, lorsqu'il a lieu entre dix minutes et 24 heures après l'accouchement.
Quels sont les bienfaits de pratiquer le contact peau à peau ?
Voici quelques-uns des nombreux bienfaits que l'on peut trouver dans la pratique du contact peau à peau :
- Amélioration de l’adaptation du nouveau-né à l’environnement extra-utérin.
- Amélioration de la capacité de thermorégulation du nouveau-né.
- Influence positive sur le démarrage de l’allaitement maternel.
- Favorise la création du lien mère-bébé et le développement neurologique.
- Augmente les niveaux d'ocytocine, réduisant ainsi les saignements utérins.
Le contact peau à peau ne devrait être évité que lorsqu'il existe une raison médicale liée au bien-être du nouveau-né ou de la mère qui nécessite leur séparation.
Cependant, malgré ses innombrables avantages, et après des années de sessions de formation pour les professionnels de l’obstétrique, les femmes enceintes et leurs partenaires, il est encore surprenant que, dans de nombreux centres, le contact peau à peau ne soit pas considéré avec l'importance qu'il mérite.
Seul le fait de connaître les avantages du contact peau à peau pour la mère et le nouveau-né devrait suffire à ce que tous les professionnels et les couples l'intègrent comme une pratique incontournable.
Un droit à respecter
Il est peut-être temps de considérer le contact peau à peau autrement. Les nouveau-nés humains naissent extrêmement vulnérables et sans défense. Le contact peau à peau ne doit pas être vu comme une intervention à réaliser après la naissance, mais comme faisant partie du droit à la protection dont tous les nouveau-nés bénéficient.
C'est pourquoi les sages-femmes travaillent au quotidien pour défendre ce droit de tous les nouveau-nés. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de respecter ce droit depuis plusieurs années.
