Je ne supporte plus ma fille de 7 ans

Je ne supporte plus mon enfant

« Je n’en peux plus. Ma fille est insupportable et je suis arrivée au bout de ma patience. Je sais que je ne devrais pas dire cela, mais c’est ma réalité au quotidien. Dès que ma fille s’absente, je me sens revivre et la maison est tranquille. Ma fille, toujours triste, a eu tout ce qu’il lui faut, mais elle n’a jamais su l’apprécier. » Voici le cri d’appel au secours d’une maman de deux enfants qui ne sait plus quoi faire.

 

« Elle pleure pour tout, est toujours jalouse de ce qu’ont les autres, et en particulier de son frère. Elle essaie d’être le centre d’attention de tout le monde à chaque instant, et pour cela elle ment très souvent. Elle a beaucoup de mal à bien se comporter avec les autres enfants car elle les tape, les fait tomber et ensuite s’échappe pour ne pas qu’on sache que c’est elle qui vient de faire cela.

Je ne sais plus quoi faire avec ma fille. Lorsqu’elle s’énerve, il n’y a pas moyen de la calmer et cela atteint des niveaux incroyables.

Sa jalousie et ses colères ne la laissent pas profiter de la vie ni être heureuse, car il y a toujours quelque chose qui la rend triste. Ce mal être qu’elle ressent a des répercussions sur notre vie de famille, sur mon mariage, sur ses relations avec son frère qui n’est pas du tout comme elle, mais qui commence à prendre exemple sur ce qu’elle fait. Je ne sais vraiment pas quoi faire pour que ma fille profite de la vie et soit heureuse. »

 

Réponse du Spécialiste concernant les crises de la fillette

« Vous reconnaissez que vous avez des problèmes à gérer votre fille. Sachez que c’est déjà un pas vers la solution. Comme vous êtes très abattue et que vous avez le moral à zéro, vous êtes logiquement plus vulnérable. Cela vous rend plus sensible à tout ce qui se passe autour de vous. On peut faire cette conclusion à travers les mots que vous utilisez pour décrire votre problème. Un grand nombre de termes que vous choisissez généralisent et amplifient la sensation de stress.

Les mots que nous utilisons révèlent nos réelles pensées. Si vous dites qu’en l’absence de votre fille, la maison est tranquille et que vous vous sentez revivre, c’est que la relation que vous entretenez avec votre fille est empreinte d’un malaise profond. En essayant de supprimer des mots comme « toujours, rien, jamais » de votre vocabulaire, vous arriverez à décrire plus objectivement la situation. Par exemple, au lieu de dire : « Ma fille pleure tout le temps », vous pourriez plutôt vous habituer à décrire une situation ponctuelle : « Hier, ma fille a pleuré ».

Une fois que l’on a acquis la mauvaise habitude de généraliser des faits ponctuels, on amplifie l’impact négatif de ces faits, ce qui ne fait qu’augmenter le stress. Il est donc important de changer cette façon de voir. Vous vous rendrez alors compte que votre petite fille vit quand même des moments heureux, à l’instar des autres fillettes de son âge. En ce moment, vous vous concentrez uniquement sur ce qui est négatif dans son comportement, au point de laisser passer les moments joyeux.

Quand vous découvrez ces instants de bonheur, focalisez-vous dessus en renforçant le lien affectif. Tenez votre enfant dans vos bras, souriez-lui, embrassez-la. Cela va réduire la tension qu’il y a dans votre relation.

Le simple fait de changer la façon de s’exprimer réajuste la façon de percevoir la réalité. Cela réduit aussi le stress inutile et la pression sur soi-même. La précision est indispensable quand nous devons décrire les faits et les gestes de nos enfants. On peut alors expliquer ce qui ne nous plaît pas, tout en lui rappelant notre amour pour lui. Il est important de faire comprendre à l'enfant que son attitude doit changer bien que nous l’aimions.

En tant que maman, vous devez parler à votre enfant de ses actes inacceptables. Cette approche vous aidera à retrouver le contrôle sur vous-même. Respirez, relaxez-vous, visualisez la résolution anticipée des problèmes.

C’est un véritable petit pas qui aura son impact auprès de votre enfant car il augmentera sa confiance en elle. Ce changement de votre part va ouvrir des portes à une meilleure communication et, par conséquent, un comportement plus correct.

Le rétablissement d’une connexion émotionnelle avec votre enfant est impératif pour qu’elle ait le courage de vous parler, de vous partager ses peurs et d’expliquer les raisons de son attitude désagréable. Une relation de confiance va alors s’affermir, une étape nécessaire à l’établissement de limites à ne pas franchir pour votre fille.

Beaucoup de mamans se plaignent de ne plus supporter leur enfant de 7 ans. C’est en effet un âge difficile durant lequel l’enfant vit des changements et teste les limites de ses parents. Votre fille est triste et en colère, des sentiments qui se tapissent dans l’ombre, derrière son attitude insupportable. En réalité, elle tente ainsi de capturer l’attention par jalousie envers les autres. Son attitude ne part pas toujours d’une mauvaise intention, mais peut-être aussi de l’ignorance de la conduite adéquate.

Tout comme vous, votre enfant peut aussi être absorbé par l’anxiété, la perte de confiance en soi, et utilise tout ce qui est à sa portée pour que vous vous occupiez plus d’elle. C’est à vous, en tant que parent, de la guider vers le bon chemin, jour après jour. Vous allez donc devoir vous armer de patience pour aider votre enfant à retrouver sa joie de vivre, sa fierté et un sentiment inébranlable de sécurité. De cette façon, il y aura de fortes chances que votre enfant se remette à jouer normalement avec ses camarades. »

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7 conseils pour gérer un enfant de 7 ans difficile

 

1. Renforcez vos liens émotionnels

Consacrez du temps de qualité à votre enfant, rien qu’à vous deux. Cela peut être une promenade, un moment de complicité ou même une sortie pour une glace. Votre enfant doit sentir qu’il a une place unique dans votre cœur.

 

2. Célébrez les petits succès quotidiens

Tenez un journal des moments positifs : un jeu partagé, un dessin réussi, une bonne action envers son frère ou sa soeur. Félicitez votre enfant pour chaque progrès, aussi petit soit-il.

 

3. Créez un espace pour apaiser les tensions

Aménagez un coin calme dans la maison où vous pouvez discuter avec votre enfant sans interruption. Cet espace peut devenir un refuge pour parler, se calmer et résoudre les conflits en douceur.

 

4. Mettez des mots sur les émotions

Apprenez à votre enfant à exprimer sa colère ou sa tristesse avec des mots. Partagez vos propres expériences pour lui montrer qu’il est normal de ressentir ces émotions et qu’il est possible de les surmonter.

 

5. Encouragez la coopération entre frères et sœurs

Mettez en place un système de récompenses basé sur la collaboration. Par exemple, donnez un point chaque fois que vos enfants jouent calmement ensemble. Privilégiez les encouragements plutôt que les sanctions.

 

6. Développez son sens des responsabilités

Confiez à votre enfant une petite tâche adaptée à son âge, comme ranger ses jouets ou nourrir un animal de compagnie. Cela renforcera sa confiance en lui et son sentiment d’utilité au sein de la famille.

 

7. Félicitez ses efforts, pas seulement ses résultats

Quand votre enfant adopte un comportement positif ou fait un effort pour changer, montrez-lui que vous l’avez remarqué. Une simple phrase comme « Je suis fière de toi » peut faire des merveilles. Prenez le temps de lire quelques unes des phrases inspirantes que des parents peuvent (doivent ?) dire à leurs enfants : 100 Phrases Inspirantes pour les Enfants : Amour, Fierté, Anniversaire et Plus Encore.

 

Questions fréquentes sur les enfants difficiles de 7 ans

 

1. À partir de quel âge un enfant peut-il être considéré comme "difficile" ?
Il n'y a pas d'âge précis, mais vers 7 ans, de nombreux enfants traversent une phase de développement complexe. Ils testent les limites, affirment leur personnalité et peuvent manifester des comportements challengeants. Cette période correspond souvent à l'entrée à l'école primaire, un changement majeur qui peut générer du stress et de l'anxiété.

 

2. Comment différencier un comportement difficile temporaire d'un vrai problème comportemental ?
Un comportement difficile temporaire s'estompe généralement avec de la patience et des stratégies adaptées. Si les crises persistent au-delà de 6 mois, s'intensifient ou impactent significativement la vie familiale et scolaire, il peut être judicieux de consulter un professionnel de l'enfance pour écarter tout trouble sous-jacent.

 

3. Mon enfant de 7 ans fait des crises uniquement avec moi. Est-ce normal ?
Absolument ! Les enfants se montrent souvent plus difficiles avec leurs parents, particulièrement avec leur mère, car ils se sentent en sécurité pour exprimer leurs émotions. C'est paradoxalement un signe de confiance. Votre enfant sait que votre amour est inconditionnel, même quand il traverse des moments difficiles.

 

4. Faut-il consulter un psychologue pour un enfant de 7 ans difficile ?
Pas nécessairement dans un premier temps. Essayez d'abord les stratégies présentées dans cet article pendant 2 à 3 mois. Si aucune amélioration n'est visible, ou si le comportement s'aggrave, une consultation peut vous aider à identifier des causes profondes et vous donner des outils supplémentaires.

 

5. Comment expliquer à la fratrie pourquoi un enfant reçoit plus d'attention ?
Soyez transparente avec vos autres enfants : "Votre sœur traverse une période difficile et a besoin d'aide pour apprendre à mieux gérer ses émotions." Assurez-vous de préserver du temps individuel avec chaque enfant pour qu'aucun ne se sente délaissé ou responsable des problèmes familiaux.

 

6. Les enfants difficiles le restent-ils à l'âge adulte ?
Pas du tout ! La plupart des enfants dits "difficiles" deviennent des adultes parfaitement équilibrés. Avec un accompagnement bienveillant, ces enfants développent souvent une grande sensibilité émotionnelle et une capacité d'empathie remarquable. Leur intensité peut même devenir une force dans leur vie d'adulte.

 

7. Dois-je en parler à l'école si mon enfant est difficile à la maison ?
Oui, il est important d'informer l'équipe éducative. Souvent, les enseignants peuvent vous donner un regard externe précieux sur le comportement de votre enfant et vous aider à identifier si les difficultés se manifestent aussi en classe. Cette collaboration école-famille est essentielle pour aider votre enfant.

 

8. Comment préserver mon couple quand on a un enfant difficile ?
La gestion d'un enfant difficile met à rude épreuve les couples. Communiquez régulièrement avec votre partenaire, partagez-vous les responsabilités et n'hésitez pas à demander de l'aide à votre entourage. Préservez des moments en couple, même courts, pour maintenir votre complicité et faire équipe face aux défis éducatifs.

 

Transformer les défis en opportunités de croissance

Être parent d'un enfant de 7 ans difficile représente l'un des défis les plus éprouvants de la parentalité, mais aussi l'une des expériences les plus enrichissantes pour votre développement personnel et celui de votre famille. Cette période intense vous révélera des ressources insoupçonnées. Vous découvrirez une patience que vous ne pensiez pas posséder, une créativité pour trouver des solutions innovantes, et une profondeur d'amour maternel qui vous surprendra. Chaque petit progrès de votre enfant deviendra une victoire partagée qui renforcera votre lien unique.

Gardez à l'esprit que cette phase difficile n'est qu'un chapitre de l'histoire de votre enfant. Les enfants les plus sensibles et les plus intenses deviennent souvent des adultes remarquables : artistes créatifs, leaders empathiques, ou professionnels passionnés par leur métier. Leur capacité à ressentir profondément les émotions peut devenir leur plus grande force.

N'oubliez jamais que pour aider efficacement votre enfant, vous devez d'abord préserver votre propre équilibre émotionnel. Accordez-vous des moments de répit sans culpabilité. Que ce soit une soirée entre amis, un bain relaxant, ou une séance de sport, ces pauses vous permettront de revenir vers votre enfant avec une énergie renouvelée et une perspective plus positive. Connectez-vous avec d'autres parents qui vivent des situations similaires. Partager vos expériences vous aidera à normaliser vos difficultés et à découvrir de nouvelles stratégies. Forums en ligne, groupes de parents, ou simplement discussions avec des amis de confiance : ces échanges sont précieux pour votre bien-être mental. Soyez indulgente envers vous-même. Aucun parent n'est parfait, et les erreurs font partie de l'apprentissage parental. Votre enfant n'a pas besoin d'une mère parfaite, mais d'une mère authentique qui l'aime inconditionnellement et qui grandit à ses côtés.

Souvenez-vous que derrière chaque enfant difficile se cache souvent une personnalité riche et complexe qui ne demande qu'à s'épanouir dans un environnement compréhensif. Votre patience et votre amour constituent les fondations sur lesquelles votre enfant construira sa future confiance en soi. Dans quelques années, vous regarderez cette période avec fierté, consciente d'avoir traversé l'une des épreuves les plus formatrices de votre vie de parent. Votre enfant, devenu plus serein, vous remerciera d'avoir cru en lui même dans ses moments les plus sombres.

 

 

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