Dans tous les cas, l'équipe médicale essaye, dans la mesure du possible, de retarder l'accouchement pour permettre à l'enfant de se développer le plus longtemps possible dans le ventre de sa mère. C'est pour cette raison que l'on a tendance à administrer des médicaments à la maman afin de ralentir les contractions de l'utérus. De même, on essaye de prolonger le plus possible la grossesse en donnant des médicaments à la maman, sauf s'il faut procéder urgemment au déclenchement de l'accouchement ou à une césarienne.
Ces médicaments sont fabriqués à base d'hormones qui aident l'organisme du bébé à se développer et activent des gènes capables de produire des substances importantes pour les fonctions vitales sans créer d'effets secondaires. Ils permettent de multiplier par deux les chances de survie des bébés prématurés car ils stimulent le développement des poumons et de l'appareil gastro-intestinal, tout en améliorant la circulation sanguine dans le cerveau en empêchant une hémorragie intracrânienne (dans la tête) ainsi que des complications dans les connexions neurologiques.
Malheureusement, il n'est pas toujours possible de donner à la mère et au bébé ces précieuses hormones car, dans bien des cas, la maman arrive à la clinique ou à l'hôpital à un stade trop avancé et, faute de temps, l'administration de ces médicaments est impossible.
Les accouchements prématurés qui sont de cause inconnue sont généralement attribués à une infection du vagin qui remonte ensuite et affecte le liquide amniotique, provoquant la rupture de la poche des eaux. C'est pour cette raison qu'il est important que la mère suive tous les contrôles gynécologiques prévus.