Nous vous expliquons toutes les conditions qui sont nécessaires pour qu’un accouchement, en plus d’être naturel, permette à la maman de se sentir heureuse.

 

Un accouchement physiologique (naturel), en lui-même et par lui-même n'est pas synonyme d'accouchement heureux. L'environnement dans lequel la naissance a lieu, le type de soins reçus, la liberté de mouvements et la capacité de choix de la maman contribuent à ce que l'ensemble du processus de l’accouchement soit le plus naturel possible.

 

1/ L’environnement approprié

Pour que la combinaison délicate des hormones du travail de l’accouchement développe ses fonctions, il est nécessaire de réduire au minimum les éléments qui modifient le rôle de ces hormones et de respecter l’intimité de la femme, pour qu’elle puisse écouter son instinct et dispose de la liberté nécessaire pour bouger et pour choisir la meilleure position pour donner naissance selon elle.

2/ Une personne à ses côtés

Que ce soit le papa, une sœur, la maman ou une amie, ce qui compte est de ne pas être seule au moment de l’accouchement.

3/ Une assistance « personnalisé et personnelle »

Pendant l’accouchement, l'obstétricien a un rôle crucial : il doit avant tout respecter le temps dont chaque femme a besoin pour accoucher. Et donc dire non à toutes les manipulations réalisées dans de nombreux cas pour accélérer l’accouchement et aller plus vite (comme la rupture artificielle des eaux, l’administration d’ocytocine ou l'épisiotomie) mais favoriser au contraire la patience garantie par l'aide d'un seul obstétricien jusqu’à la fin de l’accouchement.

4/ Un contact précoce et la présence du bébé dans la chambre

Immédiatement après la naissance, s’ils vont bien, la maman ne doit pas être séparée de son bébé. Le contact peau contre peau pendant au moins la première heure favorise la mise en marche de l'allaitement, l'adaptation de l’enfant et une rapide (et heureuse) conclusion de l’accouchement pour la maman. Dès la chambre, le bébé doit être aussi longtemps que possible auprès de sa maman.