Les tensions au sein de la famille, le désir d'attirer l'attention ou une extrême sensibilité à la douleur sont certaines des causes principales du spasme du sanglot. Nous vous expliquons ce qu'il en est.

Selon des recherches récentes, il existe deux principales raisons expliquant l'apparition de ce trouble: l’hypersensibilité à la douleur et le mal-être au sein de la famille.

Le spasme du sanglot s’observe souvent chez les enfants en conflit, comme le résultat d’un sentiment de colère, de peur ou de frustration. La sensibilité particulière de l'enfant à la douleur, qui se manifeste aussi chez d’autres membres de sa famille, est l’une des raisons principales du spasme du sanglot.

En général, lorsque les enfants sentent une douleur aiguë, ils pleurent, se mettent en colère mais ne s’évanouissent pas. Cependant, les enfants qui sont très sensibles et vulnérables peuvent réellement arrêter de respirer pendant quelques secondes ou même perdre conscience.

Cela se produit lorsque l'enfant a une certaine hypersensibilité aux stimuli douloureux. Habituellement, cette sensibilité particulière est héréditaire et est due à une certaine prédisposition familiale.

Le spasme du sanglot peut aussi être le symptôme d'un problème familial, comme un environnement trop tendu ou une angoisse trop grande chez la personne qui s'occupe de l'enfant.

Ces épisodes de spasmes surviennent généralement entre six mois et trois ans environ.

C'est le moyen pour l'enfant d'exprimer son mécontentement face à un événement spécifique. Après trois ans, l’enfant est capable de faire part de ses sentiments et de ses émotions par le langage verbal, de sorte qu'il a tendance à abandonner ce type de comportement.

Il peut arriver que les spasmes, initialement occasionnels, soient «adoptés» par l'enfant pour attirer l'attention de ses parents. Les spasmes deviennent alors une arme de chantage contre ceux qui entravent sa volonté.