Le RCIU est l'acronyme de "retard de croissance intra-utérin", une affection qui touche 8 à 10 % des grossesses et qui signifie que le bébé ne grandit pas comme il le devrait. Nous vous expliquons tout ce qu'il faut savoir à ce sujet.
Si vous avez déjà entendu parler de la RCIU pendant la grossesse, nous vous expliquons ici ce que c'est exactement, comment savoir si votre bébé souffre de RCIU et quelles sont les implications pour son développement - des informations essentielles pour votre grossesse!
Qu'est-ce que le RCIU : retard de croissance intra-utérin ?
Le retard de croissance intra-utérin est un terme médical utilisé pour désigner les retards dans le développement normal d'un fœtus pendant la grossesse.
On parle de retard de croissance intra-utérin (RCIU) lorsque la croissance du bébé dans l'utérus ralentit ou s'arrête, tombant en dessous du 3e percentile pour cet âge gestationnel.
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Causes du RCIU pendant la grossesse
Le retard de croissance intra-utérin (RCIU) peut avoir différentes causes, mais la plus fréquente est un problème au niveau du tissu qui transporte la nourriture et l'oxygène vers le bébé : le placenta.
Cependant, d'autres facteurs, d'origine maternelle, fœtale ou génétique, peuvent être à l'origine du retard de croissance intra-utérin.
RCIU : Les facteurs liés au foetus
En ce qui concerne les facteurs fœtaux, voici les éléments qui peuvent générer le RCIU :
- Les anomalies chromosomiques.
- Les syndromes génétiques complexes.
- La grossesse multiple.
- Les anomalies congénitales (cardiaques, neurologiques ou abdominales, entre autres).
- Certaines infections congénitales (comme la toxoplasmose, le paludisme, la syphilis, le VIH ou le cytomégalovirus).
- Les maladies métaboliques, qui trouvent leur origine dans une altération génétique entraînant le blocage d'un processus métabolique (il en existe une grande variété qui nécessite l'intervention d'un spécialiste pour les déterminer).
RCIU : Les facteurs liés à la maman
Les facteurs maternels qui peuvent avoir un impact sur l'apparition de la RICU sont les suivants :
- Le fait que la maman souffre de certaines pathologies, principalement d'asthme, d'hypertension, de diabète (avant la grossesse) ou de maladies rénales.
- L'âge de la mère (moins de 16 ans ou plus de 35 ans) joue également un rôle.
- Les mauvaises habitudes (toxiques), comme la consommation d'alcool, de tabac ou de drogues.
- La prise de médicaments incompatibles avec la grossesse.
Quels sont les types de RCIU ?
Voici une liste des types de RCIU qui existent et dont vous avez certainement déjà entendu parler :
RCIU de type 1
Plus communément appelé RCIU symétrique, le RICU de type 1 survient au cours du premier trimestre de la grossesse. Ce type d'arrêt de croissance se traduit par une croissance réduite mais proportionnelle et symétrique de la tête, de l'abdomen et des os longs.
Dans ce cas, le bébé reçoit un peu moins de nourriture qu'il n'en a besoin. C'est soit la raison de la petite taille apparente, soit une information génétique héritée de la famille.
RCIU de type 2
Le RCIU asymétrique est enregistré dans la phase d'hypertrophie cellulaire, à partir de la 32e semaine de grossesse. Le gynécologue le détectera si la tête, les os longs et l'abdomen du fœtus sont plus grands que les autres parties du corps, d'où une croissance inégale. Le fœtus envoie tous les nutriments au cerveau et aux parties les plus importantes du corps pour son développement.
RCIU de type 3
Le RCIU mixte se produit au milieu de la grossesse, le fœtus passe d'une taille petite et proportionnelle à une taille plus petite mais asymétrique.
Diagnostic du retard de croissance intra-utérin (RCIU)
Le principal test utilisé pour diagnostiquer le RCIU est l'échographie. Celle-ci permet de calculer une estimation du poids et de la taille du fœtus et d'établir si le percentile de croissance de l'enfant s'adapte au sexe et à la population à laquelle il appartient, selon des tables établies.
Si l'échographie confirme le diagnostic, nous pouvons effectuer d'autres tests permettant de rechercher l'une des causes susmentionnées. C'est le cas de l'amniocentèse, qui n'est pratiquée que dans les cas très graves et très précoces (moins de 26 semaines).
Que faire en cas de retard de croissance intra-utérin (RCIU) ?
En fonction des résultats des tests diagnostiques, les contrôles de croissance seront répétés par échographie et étude Doppler toutes les deux semaines, toutes les semaines ou tous les jours, selon la gravité du cas.
Le suivi et l'interruption de la grossesse sont convenus avec l'ensemble de l'équipe périnatale, qui comprend des obstétriciens, des spécialistes du diagnostic prénatal et des néonatologistes.
Après la naissance, il est important de continuer à surveiller les bébés RCIU, car les restrictions alimentaires et d'oxygène subies in utero peuvent avoir affecté le développement d'organes importants. Par conséquent, ces bébés peuvent être plus sujets à des problèmes de santé tels que le diabète, l'hypertension ou l'obésité, entre autres.
Il est également essentiel d'établir des modes de vie sains, de promouvoir l'allaitement maternel le plus longtemps possible et d'adopter des mesures de stimulation précoce au cours des premières années de vie de ces bébés.
Comment éviter le retard de croissance intra-utérin (RCIU) ?
Dans les cas de retard de croissance dus à des causes qui dépendent de la maman, celle-ci doit :
- Changer ses habitudes pour que le reste de la grossesse se déroule normalement et que l'enfant atteigne le bon poids. C'est pourquoi il est important d'arrêter de fumer et d'éviter le stress.
- Il est également important que l'alimentation de la femme enceinte soit équilibrée, surtout si elle présente ce type d'anomalie.
- Dans le cas d'un RCIU lié à des maladies maternelles antérieures, le contrôle du médecin doit être plus exhaustif que pour une femme enceinte normale.