Quoi que vous demandiez à votre enfant, sa réponse est toujours « non ». Il est certainement dans ce qu'on appelle « l'âge du non ». Nous vous expliquons de quoi il s'agit et comment vous devez agir.

 

Entre 2 ans et 2 ans et demi (voire jusqu'à 3 ans), on parle de « l'âge du non ». Le fait de s'opposer continuellement à tout et la volonté constante de désobéir et de toujours gagner sont la confirmation que votre enfant se développe correctement. Il est à un âge où il veut tout faire tout seul, il ne veut pas dépendre de qui que ce soit et s'oppose à tout ce qui implique un contrôle par les parents.

Votre enfant commence à se sentir autonome, il aime être indépendant, et c'est pour cela qu'il dit non à tout ce que vous lui demandez. Le besoin de faire les choses tout seul est complètement sain et il faut même que vous encouragiez votre enfant dans ce sens, plutôt que de l'en empêcher.

En tant que parents, vous devez trouver un moyen de vous débrouiller entre deux impératifs : celui d'encourager votre enfant pour qu'il découvre le monde qui l'entoure, et celui de vous montrer autoritaire car il risque de se faire mal dans telle ou telle situation. Vous devez donc trouver un équilibre pour ne pas risquer de ralentir le processus qui conduira votre enfant à l'autonomie. Ce n'est pas l'âge le plus approprié pour lui enseigner à obéir de manière aveugle : l'obliger à faire des choses contre son gré pourrait même avoir l'effet inverse de celui escompté. Il vaut mieux jouer avec finesse.

Il ne veut pas mettre son manteau ? Vous pouvez faire comme si vous le mettiez à son ours en peluche, il est fort probable que votre enfant daigne alors le mettre. Il ne veut pas s'asseoir à table pour manger ? Vous pouvez cacher son assiette sous la serviette. La curiosité sera certainement plus forte que le désir de se battre et votre enfant viendra s'asseoir.

Patience et fantaisie, tels sont les ingrédients essentiels pour inventer chaque jour des petits trucs pour convaincre votre enfant d'écouter et d'obéir à ce que vous lui dites sans avoir à mener de véritables batailles qui, en aucun cas ne bénéficient à l'enfant ou à la personne qui s'occupe de lui.