La présence excessive de liquide amniotique est appelée hydramnios. Comment ce trouble est-il diagnostiqué ? Quelles sont les causes de l’hydramnios et comment cela affecte-t-il la grossesse ?


Parfois, on diagnostique un hydramnios à la future maman au cours d’une échographie réalisée dans les trois derniers mois de grossesse. Quand on parle d'hydramnios, cela veut dire que le liquide amniotique se trouve en quantité excessive ! Quels sont les risques pour la grossesse dans ce cas ? Que faut-il faire pour résoudre ce problème ?

L'hydramnios, encore appelé polyamnios ou polyhydramnios, consiste en une augmentation anormale de la quantité de liquide dans le sac amniotique, une possibilité qui se manifeste seulement durant le troisième trimestre de grossesse et peut indiquer qu’il existe un problème.

La cause la plus fréquente est le diabète gestationnel. Une autre cause possible, mais plus rare que le diabète gestationnel, est une malformation de l’œsophage ou du duodénum du fœtus, ce qui l’empêche d’avaler correctement le liquide amniotique. Il sera alors nécessaire de procéder à une échographie spécifique, en accordant une attention toute particulière au système digestif de votre bébé.

Gardez également à l’esprit que, dans le cas d'un grand fœtus, il est normal qu’il y ait une présence accrue de liquide amniotique : dans ce cas, il n’est pas nécessaire de s’alarmer.

Le polyhydramnios, le fait d’avoir trop de liquide amniotique, n’est pas préjudiciable au développement de l’enfant mais augmente le risque de contractions, donc de rupture de la poche des eaux et donc d'une naissance prématurée. Pour éviter que cela ne se produise, dans les cas extrêmes, on peut faire une « amnio-réduction » : on enlève l’excès de liquide amniotique de la poche selon une méthode qui est très similaire à celle utilisée dans le cas d’une amniocentèse.

Comment diagnostique-t-on l’hydramnios ?

Le polyhydramnios est diagnostiqué grâce à une échographie. Le spécialiste « divise » l’abdomen de la future maman en quatre parties et mesure, grâce à l'échographie, le volume de liquide amniotique de chacune de ces zones. À partir des mesures obtenues, il définit un paramètre que l’on appelle AFI (Amniotic Fluid Index). On considère qu’il y a un polyhydramnios lorsque le paramètre AFI est supérieur à 250.