Il semble que les choses changent.  D' après les résultats d'une recherche promue par une université américaine, les hommes et les femmes sont plus fidèles à leurs conjoints qu’il y a quelques années.

Mais, désormais, ce sont elles qui sont plus infidèles qu'eux.

Les résultats révèlent que, de plus en plus, il y a moins d'infidélités. En fait, les relations des femmes en dehors du couple diminuent de 23% à 14%, et celles des hommes passent de 28% à 10%.

Parmi les causes du déclin de l’infidélité, les chercheurs soulignent, entre autres, la peur de contracter des maladies sexuellement transmissibles ou l’évolution des mentalités vers les avantages de la monogamie comme élément rassurant et sécuritaire face à l'insécurité qui règne dans un monde en crise.

L'étude conclut que ce sont les femmes qui sont les plus infidèles à leurs conjoints. D'autre part, les couples homosexuels, tant les hommes que les femmes, sont plus fidèles que les hétérosexuels. Ce changement de tendance est en grande partie dû à la libération sexuelle des femmes.

Les hommes et les femmes comprennent et vivent différemment l'infidélité.

La plupart des femmes infidèles le sont parce qu'elles ne se sentent pas désirées par leur conjoint. Toutefois, les hommes trompent leur femme comme punition pour ne pas se sentir valorisés par elles.

L’infidélité, une question de génétique

L'homme macho aurait tendance à être infidèle parce qu’il est polygame par nature. La génétique le pousse à répandre son sperme au maximum et à procréer. Quelque chose de tout à fait logique, si l'on considère la dépense biologique qu’avoir une descendance suppose à un homme. En revanche, les femmes sont différentes.

Si nous parlons de la « femelle », sa mission génétique est de trouver le meilleur géniteur pour avoir une descendance. Cependant, le trouver ne signifie pas rester avec lui pour toujours. Sans surprise, le processus qui permet de tomber amoureux dure quatre ans tout au plus, assez longtemps pour qu’un enfant soit plus ou moins autonome. Après ces quatre années, la génétique reviendrait donner aux femmes la permission de trouver un nouveau et un meilleur père pour son prochain enfant.