Où naissent et où meurent les rêves? Comment pouvons-nous réaliser nos rêves si aujourd’hui nous sommes attaqués sur tous les fronts par le découragement d’une crise contagieuse?

 

Le «toujours plus difficile» de persévérer dans nos illusions et de «vivre en essayant» est quelque chose qui est à la portée de tous si nous croyons de tout cœur en objectif et que nous faisons tout notre possible pour y parvenir.

Abandonner avant d’avoir essayé de toutes nos forces n’est pas gratuit, car depuis que nous sommes des enfants, nous récoltons une foule d'obstacles au développement de notre créativité qui, lorsque nous devenons des adultes, s’est déjà solidifiée dans la roche de l'impossible, l'inaccessible, un pavé au moment où nous essayons d'entreprendre des nouveaux chemins personnels et professionnels.

Comment meurent les rêves? Quand ses camarades de classe se moquent de l'enfant qui veut faire quelque chose d'inhabituel, comme danser, quand les parents n'encouragent pas les capacités de leurs enfants en les forçant à des activités extra scolaires plus profitables, lorsque les étudiants ne choisissent pas la carrière de leurs rêves, mais celle qui est la mieux considérée et donc la mieux payée, lorsque nous nous trompons en acceptant des emplois d’une manière conformiste alors que notre cœur nous dit de sortir de là, qu’il est malheureux, quand nous enterrons nos illusions avec des excuses comme la vieillesse, le confort, la sécurité ou ce qui est socialement reconnu... Comment meurent les rêves? D'une manière cruelle, avec la graine du «tu ne peux pas».

Cependant, la graine du «vouloir, c’est pouvoir» continue de pulluler dans l'air à la recherche de terres fertiles, d’esprits combattifs qui font face tous les jours, avec leurs limitations physiques, émotionnelles, économiques ou intellectuelles, pour leur insuffler la force et le courage de regarder de façon réaliste ce dont ils auraient besoin pour modeler leurs rêves comme s’il s’agissait d’une amphore d’argile.

Les premières limites que nous rencontrons au moment de réorienter nos vies professionnelles sont, les croyances que nous avons à ce sujet. Normalement, dans la société que nous avons construite, notre carte de visite est notre profession et le poste que nous occupons. «Tu as tant, tu vaux tant». En prenant la décision de sortir de la «chaîne de montage», à la recherche d'une vie plus en accord avec nous-mêmes, nous nous retrouvons directement devant la porte de nos peurs les plus intimes. Le besoin de sécurité, de stabilité, de reconnaissance et d'acceptation de soi et des autres peut se voir secoué dans la première étape de nous sentir «seul devant le danger».

Chacun d’entre nous, selon sa situation personnelle, peut accéder à la vie qu’il souhaite construire. Il est certainement plus facile de rester dans le pessimisme et la plainte, dans l'envie de ceux qui tentent leur chance. Les artistes disent que «nul n'est prophète en son pays», mais cela vaut certainement la peine de se battre pour ses propres idéaux, «que cela nous plaise ou non».

Comment naissent les rêves? Quand un enfant danse et que ses camarades l’applaudissent, heureux, quand les étudiants choisissent leurs carrières avec l’âme, quand les gens sont passionnés par leur travail et luttent pour se surpasser, quand les professionnels se permettent d’expérimenter des nouveaux secteurs de travail malgré leur âge, leur condition physique, économique ou intellectuelle, ou ce que peuvent penser les autres, se permettant de se sentir réalisés. Comment naissent les rêves? Quand on leur donne des ailes au travers de l'illusion, de la persévérance et de la patience. Quand nous croyons en nous-mêmes.