Certains enfants font parfois une obsession sur les monstres. Voici, étape par étape, comment se comporter et gérer leurs peurs.

 
La peur du monstre n’est pas le signe d’un trouble quelconque. Il est même assez normal que l’enfant projette ses émotions sur une image ou une créature fantastique, des sentiments souvent mitigés d’ailleurs, qui combinent attraction et répulsion à la fois. Nous vous expliquons ici, étape par étape, comment faire pour répondre aux craintes de votre enfant.

 

Jouer avec les peurs de l’enfant

Le monstre donne une autre vision de la réalité. Inconsciemment, la maman introduit d’ailleurs très tôt ce concept avec le classique jeu du « Coucou ! » lorsqu’elle cache son visage entre ses mains puis les écarte pour le faire réapparaître. Les monstres nous servent à nous familiariser avec le sentiment de la peur et à décider de ce que nous voulons en faire. Il ne faut pas les supprimer des contes et des histoires, mais plutôt accompagner l’enfant dans cette découverte.

 

Ne pas minimiser les peurs de l’enfant

Si votre enfant refuse d'aller dormir parce qu’« il y a un monstre dans sa chambre » (un classique vers l’âge de 3 ans), accompagnez-le et cherchez avec lui où il peut se cacher. Vous pouvez aussi laisser une petite veilleuse allumée pour le rassurer.

 

Manipuler les peurs de l’enfant

Au lieu de nier l'existence du monstre, imaginez avec votre enfant comment le rendre inoffensif. S’il est très grand, on peut le dégonfler et s’il est couvert d’épines, le tartiner de crème fraîche !

 

Quand faut-il s’inquiéter ?

Il faut consulter si l’enfant ne supporte aucun « monstre », qu’il s’agisse d’un insecte ou d’un personnage de dessin animé, ou si, vers 4-5 ans, il ne joue pas à autre chose ou encore si ses dessins ne représentent que des monstres.

 

À chacun son monstre

Et si l’enfant n’a peur de rien ? Dans ce cas, il s’agira de trouver des monstres dans les choses qui le dégoutent : les cheveux qui restent sur la brosse, certains aliments, etc… Car avoir un monstre est aussi un moyen de mieux se connaître.